Nous sommes dans les dédales d’une affaire controversée.
L’ officier de gendarmerie, Yvan Simon-pierre Atangana, joint au téléphone en date du 12 juin 2022 par le reporter de nos confrères de Le Messager qui entend tirer au clair les infractions : d’arrestation et séquestration aggravées, torture, abus de fonction à l’encontre de Me Jean Claude Tella et qui l’accablent, laisse entendre qu’il reste froid par rapport à de telles arguties. « Je n’étais pas même pas là, » clame-t-il. A bonnes sources, l’interpellation de l’auxiliaire de justice tiendrait lieu d’une plainte formulée contre lui par Sieur Patrice Nguegang pour « escroquerie foncière » d’un montant de 5 millions Fcfa et déposée par ses soins, à la Compagnie de brigade de gendarmerie le 24 février 2022. Selon une source militaire proche de l’enquête, le mis en cause n’avait jamais honoré une convocation à lui adresser par le gendarme à qui l’enquête avait été confiée. Sur ces entrefaites, le pandore a ordonné le plaignant de lui tenir informer de sa présence au cas où il l’avise quelle que part, pour des fins de son interpellation. Le temps a coulé, en date du 29 mai donc, Patrice Nguegang et Me Tella tom- bent nez-à-nez à Bafoussam. Une bagarre des plus confuses éclate entre les protagonistes quand le premier cherche à maitriser le second aux fins d’alerter l'enquêteur. Toutefois, Patrice Nguegang réussit son coup et le joint au téléphone. Seulement, le gendarme enquêteur qui est en stage de formation militaire, met à contribution des éléments en faction au camp militaire ce jour pour aller interpeler l’avocat. Sur les lieux, les pandores le retrouvent dans un état d’ ébriété manifeste et déficitaire de la carte d’identité natio- nale nécessaire pour sa reconnaissance.
« Sitôt, l’auxiliaire de justice est embaqué au camp militaire et introduit dans une chambre de sécurité » pour lui procurer le repos.
Moyens légaux
« Dans son asile, aux environs de 19 h, révèle notre source, l’infortuné, avec tout ce qui lui tombe sous la main, entreprend de défoncer la grille métallique qui fait office de porte. Ce qui crée un raffut de tous les diables au point où certains pandores du détachement adjacent font irruption ; ils le menottent et le jettent en cellule. » Le matin du 30 mai, aux dires du Cocom, « j’arrive au bureau et je suis informé de la présence d’un individu gardé à vue et qui déclare être un avocat. » Aussitôt, il est extrait pour son exploitation, les menottes lui son retirées ; seulement il n’a pas de carte nationale d’identité. Dans l’intervalle, arrive le Procureur de la République flanqué de quelques avocats. L’infortuné est élargi avec pour instruction d’aller se débarbouiller afin de revenir répondre des accusations d’escroquerie foncière, formulées à son encontre. « Il est parti et jusqu‘aujourd’hui, il n’est plus revenu. Il doit répondre de ses actes et tous les moyens légaux seront utilisés pour qu’il vienne faire ce que de droit. Car nous ne sommes » pas dans une république bananière.