L'école a repris dans le Nosso, malgré les menaces des ambaboys

En ce début d'après midi dans les localités du NOSO, le calme règne. Aucun incident signalé. Les écoles, collèges et lycées ont ouverts leurs portes. Des élèves étaient présents dans ces établissements, des parents ont été aperçus accompagnant leurs enfants.

"Rien à signaler", a lancé sur la pointe des pieds le Sous préfet de Buea, pressé de rattraper une délégation qui faisait un round up dans les établissements scolaires. Il faut noter que face à certaines menaces et intimidations sécessionnistes, les pouvoirs publics ont déployé de grands moyens sécuritaires en hommes et matériels.

Selon nos sources proches des services de communication des séries des deux Gouverneurs concernés, Ils étaient là, bien visibles à Bamenda, Nkumbo, Nkambe, Limbe, Kumba et autres Tiko et surtout prêts à mettre hors d'état de nuire les séparatistes. Une présence qui a eu l'effet de rassurer les parents d'élève en ce premier jour de la rentrée.

Aux côtés des forces, il y'a eu l'action de sensibilisation des élites. Elles ont dans des cadres idoines expliquées aux populations l'importance de l'éducation, et démontrer que toute personne qui se met au travers de l'éducation de l'enfant est un criminel. Ce discours, des dignes fils et filles du NOSO à l'instar du PM chef du gouvernement, le MINAT, le Pr Fuh Calixtus, Gérard Ngala, Me Emmanuel Nsahlai, et autres l'ont tenu.

En attendant la suite, le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji a demandé aux autorités administratives de ne pas baisser les gardes. Très souvent, ces individus frappent au moment où on les attend le moins.