L'heure est grave: Plusieurs autorités commencent pas fuir le pays avec leur famille, la note officielle des services de renseignement

Biya A Laeroport2 Image illustrative

Thu, 16 Oct 2025 Source: www.camerounweb.com

Une note confidentielle du Ministère de la Défense, datée du 15 octobre 2025 et adressée aux commandements militaires, a circulé dans les milieux politiques camerounais. Ce document révèle des dispositions spéciales de sécurité et d'accompagnement protocolaire pour un nombre non précisé de « hautes personnalités gouvernementales » en cette période post-électorale.

Le message radio-porté du Ministère de la Défense (MINDEF), numéroté 57397/MRP/MINDEF/01, stipule que « des membres haut placés du gouvernement devront bénéficier d'accompagnement protocolaire jusqu'au point d'embarquement » et que « l'aéroport international de Nsimalen » devra « mettre en place sans délai les dispositions nécessaires pour organisation, accueil, sécurisation et facilitation des formalités protocolaires ».

Le document précise que la « coordination avec autorités aéroportuaires et services de sécurité requise » devra être assurée, avec un « point de situation succinct à transmettre au cabinet MINDEF immédiatement après exécution ».

Bien que le document ne mentionne pas explicitement de départs du pays, les termes employés — « embarquement », « aéroport international », « point de départ » — suscitent des interrogations dans les cercles politiques et diplomatiques quant à la nature exacte de ces mouvements.

Des rumeurs circulant dans Yaoundé suggèrent que plusieurs hautes autorités gouvernementales et leurs familles envisageraient de quitter le Cameroun dans les prochains jours, en raison des incertitudes entourant l'annonce officielle des résultats électoraux du 12 octobre 2025 et des possibles remaniements gouvernementaux attendus.

Cette note intervient dans un contexte politique hautement tendu, marqué par plusieurs signaux d'inquiétude au sein de l'establishment gouvernemental : la fuite de listes de ministres dont le maintien serait remis en question, les tensions post-électorales, et l'attente des résultats officiels du Conseil Constitutionnel, prévus dans un délai maximal de quinze jours.

L'authenticité et l'interprétation précise de cette note de sécurité demeurent, à ce stade, sujettes à confirmation auprès des autorités officielles.

Source: www.camerounweb.com