Une polémique persiste autour de la situation de Jean Bonheur Tchouafa, professeur de mathématiques au Lycée Bilingue de Dschang, qui se voit apparemment refuser une autorisation de sortie du territoire (AST).
Il y a deux semaines, M. Tchouafa avait publiquement dénoncé ce qu'il percevait comme des obstacles à sa liberté de mouvement. Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, il avait pointé du doigt "certains collaborateurs du Gouverneur de la région de l'Ouest et/ou du Préfet du département de la Menoua" qui semblaient, selon lui, s'être "donnés pour objectif d'entraver [sa] dernière demande d'autorisation de sortie du territoire".
Malgré une récente déclaration où M. Tchouafa exprimait sa satisfaction envers les autorités, il apparaît que la situation n'a pas évolué favorablement. Des sources proches du dossier indiquent que des manœuvres sont toujours en cours pour empêcher la délivrance de l'AST.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la liberté de mouvement des citoyens camerounais, en particulier des fonctionnaires. Elle met en lumière les tensions potentielles entre les autorités administratives et certains citoyens, notamment ceux perçus comme politiquement engagés.
Le cas de M. Tchouafa, connu pour sa proximité avec l'opposition politique, pourrait être interprété comme un exemple des défis auxquels font face certains citoyens dans l'exercice de leurs droits fondamentaux.
Cette situation continue d'alimenter le débat sur la nécessité d'un "Cameroun nouveau", comme l'avait évoqué M. Tchouafa, où les droits des citoyens seraient pleinement respectés, indépendamment de leurs affiliations politiques.
L'évolution de cette affaire sera suivie de près par ceux qui s'intéressent aux questions de droits civiques et de liberté de mouvement au Cameroun.