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Le virus de Mpox, également connu sous le nom de variole de singe, a été identifié au Cameroun et commence à se propager. Deux cas ont déjà été signalés, dont un a succombé à Douala, la capitale économique du pays. Le centre de coordination des opérations d'urgences de santé publique a confirmé que le premier cas détecté dans la ville a malheureusement entraîné le décès du patient.
Au total, 11 cas suspects ont été recensés sur l'ensemble du territoire camerounais, mais seuls deux ont été confirmés à ce jour. Le centre de coordination des opérations d'urgences de santé publique affirme toutefois que la situation est sous contrôle. Les autorités sanitaires effectuent une évaluation permanente des risques, prenant en compte la probabilité de survenue de nouveaux cas et surveillant les voies de communication aérienne.
Selon le média local ActuCameroun, il est suspecté que ces cas auraient été importés de la République démocratique du Congo voisine, où une vague de cas de variole de singe a été signalée. En décembre 2023, les Nations unies avaient déclaré sur leur site que la RDC avait recensé plus de 13 000 cas suspects de variole et plus de 600 décès entre le 1er janvier et la mi-novembre 2023. Il s'agissait du nombre le plus élevé de cas annuels signalés, comparativement au pic précédent en 2020, au cours duquel plus de 6 000 cas avaient été identifiés.
Rappelons que le virus du Mpox ou variole de singe est une maladie infectieuse caractérisée par des symptômes tels que fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, et l'apparition de vésicules sur la peau. La transmission se fait généralement par contact étroit avec une personne infectée, des animaux porteurs du virus ou des objets contaminés.
Les autorités sanitaires camerounaises continuent de surveiller la situation et encouragent la population à respecter les mesures d'hygiène et de prévention pour limiter la propagation du virus.
