Très peu connu du grand public, Serge Siméon Noumba est un ancien député SDF. L'ancien membre du comité directoire du MRC, Armand Noutack II partage son histoire.
Dans une publication, l'ami de Samuel Eto'o explique comment, en voulant garder ses avantages, Noumba en rejoignant le MRC, a plutôt perdu ses privilèges d'élu qui lui tenaient tant.
"Serge Siméon Noumba a commencé à tenir tête à Fru Ndi alors qu'il lorgnait déjà le MRC. Voyant que le SDF était déjà en perte de vitesse à Bafoussam, il va rallier le MRC avec pour objectif UNIQUE de garder sa place et ses avantages au parlement.
Avant la décision du boycott, il s'était battu comme un "beau diable" pour obtenir l'investiture... D'ailleurs je pense qu'il n'avait pas été investi... Pire encore même s'il avait été investi ça n'aurait servi à rien car 24h après Maurice Kamto va annoncer le boycott du double scrutin de février 2019 .
Déçu, amer , dépité, notre ex député aurait signé ce jour une note où il annonce la démission de 660 militants (vrais ou imaginaires) avec qui il retourne au SDF.
Ce n'est pas la malchance ça ? Bref courage honorable, ce qui ne te tue pas ( Boycott) te rend plus fort. Il faut désormais dire la vérité aux camerounais, en réalité le MRC n'a pas boycotté les élections pour le code électoral ou la crise anglophone , sur ces deux points Maurice Kamto a honteusement menti…
La vérité comme l'a dévoilé Albert Dzongang sur Balafon Radio est que , le MRC n'avait pas suffisamment de "soldats", EN FRANÇAIS FACILE, ce parti n'avait pas véritablement de listes dans les 360 communes du pays. Qu'aurait été une élection municipale sans une liste du MRC dans certaines communes alors même que Maurice Kamto criait partout être victime d'un hold-up électoral?
Je profite pour dire ici que le véritable challenge pour les partis politiques lors des élections municipales c'est de trouver des candidats aux critères suivants :
- savoir au moins lire et écrire,
- pouvoir accepter de sacrifier la somme de 50.000 FCFA comme caution possiblement NON REMBOURSABLE,
- accepter de s'investir dans la campagne électorale...
Je vous assure que ce n'est pas évident. Du coup dans certains cas , un bienfaiteur paye parfois les cautions des 60 candidats du conseil municipal à la seule condition qu'en cas de victoire on le laisse devenir tranquillement maire de la commune.
HORMIS LE RDPC qui dispose des moyens de l'État et de l'administration, aucun parti politique, je dis bien AUCUN ne peut présenter ses listes dans les 360 communes du pays !
Ne voyez pas seulement le boucan que les résistants font sur Facebook là , même avoir des listes dans 100 communes sera très difficile pour eux, 100 c'est beaucoup, disons même 50".