Un violeur en série
Nous avons porté à la connaissance du public qu’un a été animé par l’envie folle de piéger une femme, d’abuser d’elle et de s’enfuir comme un voleur. La situation s’est produite à Yaoundé. Ce citoyen ne s’est pas caché pendant longtemps. Il a été coffré, comme on peut l’apprendre via ce récit de N’zui Manto.
C’est le visage d’un violeur en série ayant fait des réseaux sociaux un efficace terrain de chasse à partir duquel il opère, dissimulant son identité derrière des comptes féminins.
Ce matin était publiée sur cette page l’histoire de cette femme ayant répondu à l’annonce d’offre d’emploi publiée dans les réseaux sociaux. Son employeur qui se faisait passer pour un diplomate s’appelle en réalité Nganmogue Cédric Franck, étudiant, selon sa CNI enregistrée à l’immeuble où il avait reçu dans un appartement journalier la femme croyant venir à son embauche. Elle y a été agressée au couteau, ligotée, violée puis so•domisée. Le bourreau prendra ensuite la fuite.
La semaine dernière, un homme qui se présente tantôt comme un député, tantôt comme le proche d’une personnalité du pays prend un appartement et un véhicule en location toujours à Yaoundé. Le chauffeur mis à sa disposition l’accompagne à l’aéroport de Nsimalen chercher une dame et ramène le couple à la résidence.
Le scénario précédent se répète : une femme en cri depuis une chambre alerte plus tard le personnel venu à sa rescousse. Elle est retrouvée ligotée dans le lit son sac contenant une forte somme d’argent emporté par Nganmogue Cédric Franck, l’homme venu la chercher à l’aéroport.
La gendarmerie est informée par diverses histoires d’un homme violant de nombreuses femmes ayant postulé pour des emplois dans les réseaux sociaux. Les gendarmes se lancent aux trousses du prédateur grâce à son téléphone émettant les signaux de ses différents déplacements dans la ville de Yaoundé. Une chasse fructueuse qui conduit à sa capture ce matin.
Nganmogue Cédric Franck se trouve en ce moment au SED. La première victime, les employés des différents établissements où le prédateur a abusé ses victimes sont formels : Il s’agit du même homme.
