L’homme qui dirige le pays depuis un moment n’est pas Paul Biya, voici son identité

Paul Biya est fatigué. Le président de la République ne fait plus trop d’apparitions physiques, lui qui a annoncé un nombre incalculable de fois qu’il était très intéressé par le fait de rester proche de la population pour mieux les écouter et les servir. Au palais présidentiel d’Etoudi, les jours de Biya ne sont plus comme avant, où il pouvait faire tout et rien. Maintenant, il est souvent au lit et aidé pour tout. Alors, qui prend les décisions stratégiques et s’assure qu’elles sont mises en œuvre ?

La réponse est donnée par un blogueur notoire. Le patriote camerounais ne passe pas par mille moyens pour faire savoir que le vrai président du Cameroun, c’est Ferdinand Ngoh Ngoh, officiellement secrétaire général de la présidence de la République.

Depuis 2019, il agit comme président de la République par intérim. Pourquoi ? Parce que c’est lui qui signe à la place de Paul Biya, sous la fameuse formule : « Sur très haute instruction du chef de l’État ».

« Chers frères et sœurs, ouvrez les yeux. Paul Biya ne dirige plus le Cameroun. La délégation de sa signature à Ferdinand Ngoh Ngoh revient à lui confier, de manière informelle mais concrète, les pleins pouvoirs de la présidence. Et cela, sans que le peuple ne l’ait élu, ce qui est tout simplement illégal et inacceptable », révèle la source.

Aussi, on utilise encore le nom et l’image de Paul Biya pour gagner les élections, tout en sachant pertinemment qu’il ne gouvernera pas. Pourquoi ? Parce que le RDPC n’a pas trouvé de successeur capable de rassembler. Alors on maintient l’illusion, pour que le pouvoir reste entre les mêmes mains.

Si, comme le dit Elecam, « Paul Biya a vraiment été élu par le peuple, alors c’est bien lui que les Camerounais ont choisi, pas Ferdinand Ngoh Ngoh. Le fait de transférer ce mandat dans l’ombre est une trahison du peuple camerounais », dénonce le patriote.

C’est pourquoi il souhaite qu’en octobre, le peuple se lève et prenne ses responsabilités. «Trop, c’est trop. Camerounais, ne vous laissez plus manipuler. L’heure est venue de reprendre le pouvoir », se convainc le blogueur.