L’État sommé d’accroître les ressources communales

Le Cameroun En Vitrine  Sago Salon de l’Action Gouvernementale (SAGO)

Mon, 29 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

Se saisissant de la plate-forme mise en place par le Salon de l’Action Gouvernementale (SAGO), aujourd’hui appelé la Vitrine du Cameroun, et rendu à sa 5e édition, les Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) ont porté à la connaissance de l’opinion nationale la demande qu’elles adressent à l’État. Celle de l’accroissement des ressources communales. Car, du point de vue des Maires Adrienne Demenou Tapamo et Anicet Albert Akoa, présents à la conférence-débat initiée par les CVUC, cela permettra aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) d’arriver au développement local et de mieux répondre aux besoins des populations.

Étienne Owono Owono, le directeur des Collectivités Territoriales Décentralisées du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) a indiqué les moyens par lesquels l’Etat trouve les ressources financières accordées aux CTD. Il a mentionné la dotation budgétaire grâce à laquelle les CTD peuvent se servir pour répondre aux besoins d’adduction d’eau, la construction des écoles. Il a cité le transfert de fiscalité qui se manifeste par exemple par la quote-part des communes prise sur les impôts, la taxe de développement local. Outre ce qui est suscité, il a évoqué les financements des projets des communes par les partenaires de l’État tels que le FEICOM, le PNDP. Enfin, il a parlé de la loi qui permet aux CTD d’avoir une ouverture vers l’extérieur.

Pour lui, si l’État doit accroître les ressources communales, il faut déjà identifier à quoi elles serviraient. Adrienne Demenou Tapamo, le Maire de la Commune de Fokoué, a relevé que le problème n’est pas au niveau de la panoplie des moyens ci-dessus cités par le Directeur des Collectivités Territoriales Décentralisées du MINATD. Avec Anicet Albert Akoale, Maire de la Commune de Ngoulemakong et par ailleurs le Vice-président des CVUC, ils ont précisé que le problème se trouve au niveau de la proportion allouée aux CTD. Cette proportion est insuffisante par rapport aux besoins listés dans le Plan Communal de Développement (PCD).

Il faut préciser que le PCD est un document conjointement mis en place par l’exécutif communal et les populations. Pour ces Maires, si l’État pouvait accroître les ressources communales au taux de 10%, le développement local suivrait facilement.

Source: cameroon-info.net