Chantier de route (Archives)
Le LABOGENIE est accusé de livraison de ponts et de routes de qualité douteuse et de sous équipement qualificatif et quantitatif. La qualification du personnel est jugé en deca des attentes en plus du non respect des codes de bonnes pratiques. Ces accusations rapportées par le journal Le Soir du vendredi 20 novembre 2015, soulèvent le phénomène de «détérioration à outrance des réseaux routiers» en dépits des énormes subventions à même d’assurer la qualité du service rendu.
D’après le journal, depuis la fin des années 1990, le Ministère des Travaux Publics a signé un arrêté autorisant la création des entreprises privées pouvant prétendre à la prestation des services des travaux publics. Les prestations de ces laboratoires privés sont contrôlées par le bureau d’étude en Bâtiment BET. «Lesdits laboratoires sont alors hyper équipés avec un personnel hautement qualifié» contrairement au LABOGENIE.
Cependant, pour le journal, Le Directeur du LABOGENIE Philippe Nouanga, et l’ancien MINTP Bernard Messengue Avom auraient monté une convention pour «écarter les grands laboratoires de la course. l’objectif étant une fois le marché acquis de se partager les retombées», lit-on. A en croire la source du journal, le remaniement du gouvernement détrônant le MINTP à la tête de son département ministériel n’a rien changé à cette «fameuse convention».
Le journal décrit le LABOGENIE comme étant une entreprise faisant dans de la «débrouillardise». Aussi la convention signée en 2008, d’assistance technique et géotechnique qui portait sur le compte de suivi et l’exécution des travaux d’entretien routiers de l’exercice 2008 était une véritable «supercherie».
