Des scandales se multiplient dans la structure. Des sources renseignent sur un enrichissement fulgurant du Directeur général. Le Laboratoire national de génie civil manque à ses missions. Une importante structure pourtant en perte de vitesse. Déballage.
La mort du Laboratoire national de génie civil (Labogénie) serait-elle finalement programmée ? La question se pose de plus en plus avec acuité. Car, depuis peu, rien n’irai plus dans le bon sens du terme dans cette structure. Une structure qui au- trefois a connu un grand succès, mais visiblement serait en manque de repères ces derniers temps. Elle bat visiblement de l’aile aujourd’hui.
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Depuis l’arrivée du nouveau Dg, le Labogénie serait en train de sombrer. Pour cause, les pratiques du top management qui ne promeut nt pas l’re par le Directeur général y serait décriée. où elle n’ent plus, ils ne seraient mpas un cadre idéal pour les affaires. Bien plus, la réalité du bilan de Monsieur Mouffo, depuis un certain temps à la tête du Labogénie n’est guère reluisant. Mieux encore, la structure aurait régressé dans son rendement. Même si l’on observe une certaine accalmie pour ce qui est des grognes qui étaient le lot quotidien de cette structure à cause des arriérés de salaires et des conditions de travail précaires, mais la gestion des ressources humaines et financière fait problème.
Toute chose qui traduit à suffire le déploiement morose du Labogénie sur le terrain. Pourtant, une structure aux missions exaltantes. Tenez ! Le Laboratoire national de génie civil est chargé du contrôle périodique des laboratoires privés et agréées de génie civil ; l’élaboration des normes relatives à la construction et l’entretien des infrastructures de génie civil ; l’étude et recherche normative sur les matériaux de génie civil et leur mise en œuvre. A ces missions, s’ajoutent l’évaluationde la qualité des constructions ; la formation en géotechniques ; l’expertise des sites de construc- tions ; l’expertise en métrologie ; le contrôle et les études géotech- niques. Seulement, eu égard aux conditions dans lesquelles les travaux de construction des infrastructures de génie civil sont déployés dans nos différentes métropoles, des sources bien informées rapportent que le dé- ploiement du Labogénie sur le terrain donne matière à s’interroger, car le Labogénie manque à ses missions.
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Pas de contrôle des laboratoires de construction des infrastructures de génie civil. Le Labogénie est censé opérer des contrôles sur la qualité des constructions et faire des expertises sur les sites de construction, mais plutôt, l’on observe avec effusion de cœur des effondrements des immeubles dans nos grandes villes, une dégradation avancée des chaussées. Dans ce jeu trouble, certaines mauvaises langues évoqueraient des expertises
Enrichissement illicite
«C’est de la démesure dans le mal. Quand vous lisez les statistiques du vol, vous vous demandez tout sim- plement par quel miracle le Cameroun tient encore débout!», L’on garde en mémoire cette indignation du philosophe Hubert Mono Ndjana qui a sa raison d’être dans un univers où les détournements de deniers publics font florès.
Car, selon les informations recueillies à bonne source, des indiscrétions font état d’un enrichissement astronomique. Sur ce point bien précis, le Directeur général serait mis à l’index. Entre villas opulentes qui coûteraient près de 250 millions le mois et voiture de luxe, Monsieur Mouffo aurait glané d’importantes richesses. De lourds soupçons pèseraient sur les subventions versées par l’Etat pour le fonctionnement de cette structure qui aurait maille à partir ces derniers temps.
Aussi, rapportent des sources bien introduites, les principaux collaborateurs de l’actuel Direc- teur général se plaindraient du manque de moyens financiers et logistiques pour le bon fonctionnement de la structure, alors que l’Etat aurait déployé d’importantes subventions afin de sortir le Labogénie du malaise social auquel il faisait face.
Pratique de tribalisme Selon les investigations menées à bonne source, de scandale en scandale, le Directeur général Monsieur Mouffo est également accusé de pratiques de tribalisme. Il aurait botté en touche les collaborateurs susceptibles d’être une épine dans son pied. Dans son viseur, son Directeur général adjoint qui aurait pris l’habitude de vouloir conduire certains dossiers dans l’application stricte de la loi et de la règle- mentation en vigueur, le Directeur des affaires financières pourtant très pointilleux dans la gestion et le contrôle des finances au sein de cette structure.
Mécontent de la posture de ces deux collaborateurs, il les aurait tout simplement mis à l’écart, au prétexte de congé technique. Conséquence, la Labogénie fonc- tionne sans Directeur général adjoint et sans Directeur des af- faires financières. Du jamais vu dans une structure. Toute chose qui devrait tirer la sonnette d’alarme sur la mal gouvernance décriée dans certaines de nos entreprises parapubliques.
En prenant la mesure de cette situation qui mettrait à mal le fonctionnement du Labogénie, les pouvoirs publics feraient mieux de trouver une solution durable pour des lendemains plus reluisants de cette structure.