Chemuta Divine le président de la Commission a indiqué que le médiateur voulu ne doit pas venir du Gouvernement. Sa mission sera de contribuer à la résolution de la crise anglophone qui dure depuis novembre 2016.
Chemuta Divine le président de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) semble être du même avis que Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Dans un communiqué publié le 9 octobre 2017, ce dernier a clairement laissé entendre que le Gouvernement actuel, est désormais disqualifié pour résoudre la crise anglophone qui perturbe les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis novembre 2016.
C’est aussi le point de vue porté par la CNDHL qui recherche actuellement un médiateur dont la mission sera de contribuer à mettre fin à la crise. Réunie le 10 octobre 2017, Chemuta Divine a indiqué que, si le visage des potentiels candidats reste introuvable, c’est parce qu’il ne doit pas venir du Gouvernement ni des protestataires. Il faut surtout éviter qu’il y ait conflit d’intérêt.
Rappelons comme le fait le Quotidien Emergence dans son édition du 11 octobre 2017, en formulant ses recommandations contenues dans son rapport de février 2017, la CNDHL a préconisé la présence d’un médiateur. Celui-ci doit faciliter le dialogue et trouver des solutions à la crise. Toutefois il faut dire que la CNDHL recherche un médiateur qui sera impartial, jouissant d’une intégrité morale et au-delà des critères suscités, il devra épouser la logique qui a guidé l’action de la Commission. A savoir «exiger la reprise des cours, l’arrêt des opérations villes-mortes et un dialogue concerté pour trouver des solutions durables aux réclamations des grévistes».