Caisse Nationale de Prévoyance sociale
Dans les quinze prochaines années, les fonctionnaires, travailleurs et agents de l’État régis par le Code du travail ne seront plus les seuls à bénéficier de couverture sociale au Cameroun. Et pour cause, les travailleurs du secteur informel pourront eux aussi prétendre à une pension retraite grâce à l’assurance volontaire.
Selon le chef de service adjoint du Centre de prévoyance de Bertoua dans la Région de l’Est Cameroun, Jean-Claude Mbetoumou, 1138 nouveaux assurés volontaires sont enregistrés à la date du 11 novembre 2016, indique Le Messager du mardi 15 novembre 2016. «Nous sommes allés au-delà de l’objectif de 1000 assurés volontaires qui nous a été assigné par le directeur général de la CNPS cette année», Gisèle Akamtaka, chef du Centre de Bertoua.
Selon le journal, ces résultats ont été obtenus grâce aux missions permanentes d’informations et de sensibilisation des équipes de ce centre de prévoyance sociale dans les Départements de la Kadey, du Lom-et-Djerem et du Haut-Nyong. «Chaque jeudi et vendredi, notre personnel se déploie sur le terrain pour expliquer aux populations le bien-fondé de l’assurance volontaire et nous faisons le point toutes les deux semaines», précise le chef de Centre.
Au centre de prévoyance sociale de Bertoua, des dispositions nécessaires ont été prises pour faciliter la souscription à l’assurance volontaire. En effet, souligne le quotidien, il existe plusieurs types de prospectus liés à l’immatriculation des assurés volontaires, tels «L’assurance volontaire en six questions» ou encore «Pension retraite pour tous», distribués gratuitement aux usagers.
Malheureusement, des cas de réticences existent. Au Centre de sécurité sociale de Yokadouma par exemple, seules 42 personnes ont été immatriculées depuis le début de l’année.
Surtout que, d’après une source interne de ce service, «rien n’est véritablement fait dans ce département pour amener les populations à souscrire à l’assurance volontaire comme c’est le cas à Bertoua».
