La Cameroun est devenu la risée du monde: Mouelle Kombi va rendre compte

À la veille de l'ouverture des 23es championnats d'Afrique d'athlétisme, prévus du 21 au 26 juin 2024 au complexe sportif de Japoma à Douala, le Cameroun se trouve dans une situation délicate. Hervé Fuller, Directeur des compétitions de la Fédération Camerounaise d'Athlétisme, a révélé que la piste d'athlétisme n'est toujours pas prête à accueillir l'événement.

"La piste d'athlétisme du complexe Japoma n'est pas encore prête à accueillir les 23es championnats d'Afrique d'athlétisme prévus du 21 (demain) au 26 juin, nous sommes en train de colmater les brèches, on va devoir travailler toute la journée et la nuit," a déclaré Fuller, soulignant l'urgence de la situation.

Cette annonce de dernière minute jette une ombre sur l'organisation de l'événement et soulève des questions quant à la gestion du projet par le ministère des Sports et de l'Éducation physique, dirigé par Narcisse Mouelle Kombi. Les retards dans la préparation des infrastructures sont perçus comme un nouvel échec pour le ministre, déjà critiqué pour d'autres problèmes d'organisation dans le passé.

L'équipe technique se trouve maintenant dans une course contre la montre pour rendre la piste opérationnelle avant le début des compétitions. Cette situation met en lumière les défis persistants dans la gestion des infrastructures sportives au Cameroun, un pays qui a récemment accueilli la Coupe d'Afrique des Nations de football en 2022.

La Confédération Africaine d'Athlétisme (CAA) n'a pas encore réagi officiellement à cette nouvelle, mais il est probable que cette situation suscite des inquiétudes quant au bon déroulement des championnats.

Les athlètes, les délégations et les spectateurs qui arrivent à Douala pour l'événement se retrouvent dans l'incertitude, alors que les organisateurs s'efforcent de finaliser les préparatifs in extremis.

Cette situation pourrait avoir des répercussions sur l'image du Cameroun en tant qu'hôte d'événements sportifs internationaux et soulève des questions sur la capacité du pays à gérer efficacement de tels projets à l'avenir.