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La Cour suprême rejette le pourvoi de Lydienne Eyoum

Lydienne Eyoum

Fri, 29 May 2015 Source: koaci.com

La cour suprême du Cameroun a rejeté ce jeudi 28 mai, le pourvoi en cassation formulé par les avocats de la française d’origine camerounaise, Lydienne Yen Eyoum.

La cour suprême du Cameroun, a estimé que le pourvoi en cassation de l’avocate française d’origine camerounaise est « recevable, mais pas justifié », et le ministère public a requis la condamnation de Lydienne Yen-Eyoum épouse Loyse», apprend-on.

Les avocats de Lydienne Yen Eyoum, ont attaqué devant la cour suprême, la décision rendu par le Tcs, le 26 septembre 2014 et qui condamnait la franco-camerounaise, à 25 ans de prison, pour « détournement Search détournement de deniers publics », estimés à 1 077 985 964 Fcfa.

L’on se souvient que la condamnation de l’avocate franco-camerounaise, avait suscité un tollé en hexagone. Elle avait été critiquée par Paris. Le porte-parole du ministère français des Affaires Étrangères,-romain Nadal- avait estimé qu’il s’agissait d’une «peine très lourde », et que, « la France continuait de suivre avec la plus grande attention le processus judiciaire et ses développements possibles, notamment un pourvoi en cassation ».

« Nous souhaitons que les droits de notre compatriote soient complètement garantis. Nous sommes en contact avec les autorités camerounaises et nous exerçons la protection consulaire à l’égard de notre compatriote », avait indiqué Romain Nadal.

En réaction à toutes les condamnations formulées depuis Paris, Yaoundé avait réagi par la voix d’Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, «quelle que soit l’influence du pays dont on peut se réclamer, le seul principe qui a cours en matière de responsabilité judiciaire, c’est celui de la territorialité dans la commission de l’infraction.

Une infraction commise dans un pays est par principe jugée par les juridictions de ce pays, et selon les lois de ce même pays, quelle que soit la nationalité de la personne poursuivie, sauf cas de force majeure nécessitant une extradition, dans des conditions du reste définies, soit par la loi du pays où l’infraction a été commise, soit par des conventions passées entre États », avait fait valoir le Mincom.

Pour le gouvernement, il n’y avait aucun acharnement. Le 6 mai, 2015, Lydienne Yen Eyoum était de nouveau condamnée à restituer 60 millions 365 880 à Serge Epouhé.

Source: koaci.com