La Cour suprême valide la suspension du Directeur de La 'Nouvelle Presse'

MviedoualaDirecteur de publication de l'hebdomadaire La Nouvelle Presse

Tue, 23 May 2017 Source: cameroon-info.net

La Cour suprême a infirmé le sursis à exécution de la sanction obtenue devant le tribunal administratif de Yaoundé.

Au finish, Jacques Blaise Mvie, directeur de publication de l’hebdomadaire La Nouvelle presse a perdu un round dans son procès contre le Conseil National de la Communication (CNC).

En effet, le 10 mai dernier, la chambre administrative de la Cour suprême a validé la suspension de six mois du DP de la Nouvelle donnée par le CNC. Ladite sanction datée du 27 novembre 2014, suspend M. Mvie de la profession de journaliste pour une durée de six mois pour « faute constitutive d’atteintes à l’éthique et à la déontologie professionnelle en matière de communication sociale », peut-on lire dans l’hebdomadaire Kalara du lundi 22 mai 2017.

Une fois la sanction tombée, le DP de cet organe de presse avait aussitôt saisi le tribunal administratif de Yaoundé sollicitant la mise entre parenthèses de son exclusion temporaire de la profession de journaliste, indique le journal. Entre autres arguments, il parlait alors de « la mauvaise appréciation des faits matériels ayant entraîné une mauvaise application de la loi ».

A titre de rappel, les articles du journal ayant attiré les foudres du CNC ont paru dans l’édition n°286 du 24 août 2014, qui titrait a la une « Gestion à la CNPS, le cas de Hortense Asim Abisone, la très proche collaboratrice du directeur général de la CNPS est désormais directrice des Finances et du patrimoine grâce à une longue histoire jonchée d’histoires de dessous de jupe ».

Des propos qualifiés par le CNC comme étant des informations diffamatoires, calomnieuses, injurieuses, offensantes ou insinuantes.

Lors de la même audience, le CNC a en revanche mordu la poussière contre Inès Belinga, journaliste à la chaine de télévision Vision 4. L’organe régulateur l’avait suspendu de la profession de journaliste pour une durée d’un mois. Le CNC lui reprochait « l’atteinte à la déontologie pour avoir montré des images qui portent atteintes à la dignité des personnes ».

Tout comme l’affaire Mvie, le président du tribunal administratif de Yaoundé avait ordonné la mise entre parenthèses de cette sanction, par crainte d’un préjudice « difficilement réparable ». Une décision que le CNC vient d’échouer à obenir annulation.

Source: cameroon-info.net