La FIFA a définitivement validé le staff nommé par Samuel Eto’o, Mouelle Kombi humilié (Doc)

Le Cameroun risque de se retrouver avec Marc Brys seul sur le banc de touche pour le match contre l'Angola ce mardi, dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. En effet, le staff technique nommé par Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), en opposition au staff du ministère des sports, a été homologué par la FIFA pour rester sur le banc de touche.

Cette décision de la FIFA intervient dans un contexte de conflit ouvert entre Samuel Eto'o et le gouvernement camerounais autour de la nomination de Marc Brys au poste de sélectionneur des Lions Indomptables. Dans un communiqué, Samuel Eto'o a indiqué que « seuls les membres de l’encadrement techniques nommés par le comité exécutif de la FECAFOOT sont ceux reconnus par la Fifa et habilités à recevoir les accréditations nécessaires. La conséquence directe de ce choix […] sera d’avoir un banc de touche sans adjoints, sans médecins, sans kiné et sans team manager ».

Le match Angola-Cameroun se disputera au stade national du 11-Novembre, à Talatona, ce mardi 11 juin à partir de 20h locale (GMT+1), soit au même horaire qu’au Cameroun. Il sera 21h en France. La rencontre est à suivre en direct et en intégralité sur CRTV au Cameroun, L’Equipe Live Foot en France, et sur FIFA+ quasi partout ailleurs dans le monde.

Facile vainqueur du Cap-Vert samedi dernier (4-1) à Yaoundé, le Cameroun, leader du groupe D à égalité de points avec son surprenant dauphin, la Libye (7 points), mais avec une meilleure différence de buts, passe au révélateur de l'Angola. Non contents d’avoir atteint les quarts de finale de la CAN 2023 où le Cameroun s’est fait sortir dès les huitièmes, les Palancas Negras font partie du trio encore invaincu de leur poule. En outre, la formation coachée par Pedro Gonçalves est actuellement la meilleure défense avec zéro but encaissé.

La situation du staff technique du Cameroun pour le match contre l'Angola est donc préoccupante, et il appartient au président Paul Biya de mettre fin à ce conflit qui nuit à l'équipe nationale.