Une soixantaine de soldats camerounais suivent, depuis mardi et ce jusqu’au 15 mai prochain à Garoua, une formation dans la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED) de la secte islamiste nigériane Boko Haram encadrée par un détachement d’instruction opérationnelle composé de 8 militaires français (officiers, sous-officiers et militaires du rang), selon un communiqué publié jeudi soir par l’ambassade de France à Yaoundé.
Ce stage, indique le document, donnera aux futurs spécialistes l'aptitude à déminer et à désamorcer des engins explosifs improvisés souvent utilisés par la secte terroriste dans l'Extrême-Nord du pays.
Le communiqué tient à préciser que ladite formation s'inscrit dans le cadre de l'accord du 21 mai 2009 instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France.
Voici quelques semaines, l'Hexagone avait déjà confirmé qu'elle fournissait depuis plusieurs mois, «a la demande des autorités camerounaises», «un appui en matière de renseignement et de formation» dans la lutte contre Boko Haram.
«Mobilisée pour lutter contre le terrorisme dans la région», conformément au plan d'action adopté lors du sommet de Paris le 17 mai 2014, la France a aussi appelé la communauté internationale à apporter un soutien accru aux pays victimes des exactions du mouvement jihadiste.
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