Au Cameroun, le 8 mars -journée qui consacre le chemin parcouru par les femmes pour la revendication de leurs droits-, donne lieu à tous les dérapages, comme l'a constaté sur place "Koaci".
Sur l'ensemble du pays, lors de la journée du 8 mars, l'on observe des défilés géants qui se déroulent, dans les chefs lieux de régions, de départements, et d'arrondissements, en présence des autorités administratives, et de l'élite politique.
La 31e édition qui s'est tenue cette année, n'a pas derogé à la règle. Dans chaque administration, après le défilé, la journée s'est achevée autour d'un repas bien arrosé, qui regroupait autour de la table, l'ensemble du personnel de l'entreprise, ou de l'administration concernée.
Nous avons aussi constaté que les établissements scolaires de la capitale, sont restés fermés, et que l'administration a tourné au ralenti, comme un jour férié.
Les lendemains de la célébration du 8 mars, les médias rapportent des faits divers souvent dramatiques. Certains drames, tournent autour du pagne Search pagne du 8 mars, devenu un véritable business dans ce pays pauvre d'Afrique centrale, où certaines femmes conditionnent la vie de couple, à l'achat du pagne.
De nombreux camerounais, attribuent au gouvernement, la célébration "agitée"de la Journée Internationale de la Femme au Cameroun, qui participe de la volonté du régime, de "distraire" les populations locales des préoccupations plus cruciales.