Le Colonel Badjeck aurait envoyé une lettre à son fils
Le porte-parole de l’armée, Colonel Didier Badjeck, aurait envoyé une lettre à son fils qui serait victime de harcèlement de la part de l’activiste web Boris Bertolt réfugié en France. Le contenu de la correspondance a été publié par Boris Bertolt lui-même sur sa page Facebook.
Ci-dessous l’intégralité de la lettre:
Mon fils Jorès, je comprends ton agacement à faire face au harcèlement permanent de Boris Berthold qui n'a pu s'affirmer comme ses congénères au Cameroun, pour se réfugier en France, grâce au subterfuge d'un misérable évadé, pays où il fait de l'activisme et du terrorisme, au vu et au su des autorités qui l'hébergent, faut-il le souligner.
Il est en effet à se poser des questions sur ce qu'un exilé politique soit dit en passant qui devrait témoigner d'un comportement exemplaire invective l'armée, ses chef, de surcroît le chef de l'Etat, encourage les activités terroristes!. Ses actes sont naturellement délictuels et auraient dû depuis longtemps le conduire dans des geôles...il jouit certainement d'une dépénalisation de ses délits pour les services qu'il rend, sinon comment comprendre que ce monsieur ne soit pas encore en prison ou tout au moins sous camisole de force dans un institut psychiatrique?
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J'ai son téléphone et son adresse, et on pourrait tenter une nouvelle fois de ramener ce forcené à l'ordre. Alors, s'il s'attaque déjà à notre Président, qui suis-je pour être épargné du venin d'un enragé plein de complexes et en insuffisance sur le plan mental.
Quand tu as quelqu'un qui aboie sur l'officier que je suis, sans qu'en retour, je ne lui adresse jamais la moindre parole, parce qu'il ne la mérite pas, la honte ne tue plus. J'ai compris depuis bien longtemps que ce monsieur était plus à plaindre qu'à punir, un cas pathologique sérieux, et il faudrait quand même ajouter à sa décharge, qu'il a été très mal encadré et fait honte aujourd'hui à la République et à ses parents.
Tu irais à Sangmélima où ce génie est né, tu comprendrais qu'il est plutôt à plaindre. Alors, mon cher fils Jorès, je te suggère en ce jour d'Assomption, de t'unir à moi pour prier pour Boris, notre frère Camerounais sommes toutes, pour qu'il ait de quoi manger dans son pays d'asile, qu'il ait toujours un toit et du temps pour jouir de ses insultes qu'il profère dans le sens du mode opératoire qui lui est imposé, en échange de son petit abris.
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Prie pour lui, afin qu'on lui donne un logement plus décent, qu'il ait une femme et des enfants, et qu'il fonde enfin une famille, en suggérant à Dieu le père, que ses enfants n'aient le même parcours. Maintenant, si tu pourrais lui demander de parler avec mes enfants qui sont nombreux, car je suis un patriarche; ils lui demanderaient certainement d'arrêter son cirque avant que la foudre ne s'abatte sur lui.
Que le Seigneur le bénisse en ce jour d'Assomption et lui fasse tomber une manne inversement proportionnelle à sa traîtrise. Que ton coeur ne se trouble donc pas pour ce que ce monsieur insulte ton père, un digne représentant de la Grande famille Badjeck, ce n'est pas de lui que l'on reçoit nos grâces, mais de notre Seigneur tel que je vous ai appris, ce n'est pas de lui que nous recevons nos médailles et nos affectations, mais de la plus haute autorité de l'Etat que nous servons avec loyauté et engagement.
