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La République est en danger : licenciements abusifs, un danger pour la stabilité

Le gouvernement de Paul Biya

Sun, 30 Jul 2023 Source: Le Messager

Selon le ministre du Travail et de la sécurité sociale qui a intervenu hier à Yaoundé pour la première conférence du Sago 2023, les employés indûment licenciés qui se comptent par dizaines de millions doivent continuer de dénoncer leurs patrons auprès des inspecteurs de travail.

« Selon l'article 39 du Code du travail dans son alinéa (1), toute rupture abusive du contrat peut donner lieu à des dommages-intérêts. Sont notamment considérés comme effectués abusivement les licenciements motivés par les opinions du travailleur, son appartenance ou sa non-appartenance à un syndicat », a rappelé Grégoire Owona, ministre du Travail et de la sécurité sociale (Mintess), dans son propos liminaire. En effet, intervenu dans le cadre de la 12e édition du Salon de l'action gouvernementale (Sago) qui se tient du 22 au 29 juillet en cours, le responsable de la sécurité sociale au Cameroun est revenu sur le rôle de son département ministériel dans la structuration de l'économie stable. En faisant son déroulé, le membre du gouvernement a demandé aux employés de dénoncer tout acte d'injustice perpétrés par leur patrons, car ces actes nuisent considérablement à la transformation structurelle de l'économie du pays. Évoquant la question du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), le ministre en poste depuis 2011, a reconnu que le Smig ne peut pas permettre à un travailleur de subvenir à ses besoins essentiels quand bien même il serait seul. Le coût de la vie, même dans les localités du pays les moins chères ne le permet pas ; sauf s’il ne loue pas son logement ou n’achète pas sa nourriture. Il a d'ailleurs promis de poursuivre les négociations avec les acteurs de l'écosystème pour revoir ces montants à la hausse selon les secteurs d’activité.

« Selon l'article 39 du Code du travail dans son alinéa (1), toute rupture abusive du contrat peut donner lieu à des dommages-intérêts. Sont notamment considérés comme effectués abusivement les licenciements motivés par les opinions du travailleur, son appartenance ou sa non-appartenance à un syndicat », a rappelé Grégoire Owona, ministre du Travail et de la sécurité sociale (Mintess), dans son propos liminaire. En effet, intervenu dans le cadre de la 12e édition du Salon de l'action gouvernementale (Sago) qui se tient du 22 au 29 juillet en cours, le responsable de la sécurité sociale au Cameroun est revenu sur le rôle de son département ministériel dans la structuration de l'économie stable. En faisant son déroulé, le membre du gouvernement a demandé aux employés de dénoncer tout acte d'injustice perpétrés par leur patrons, car ces actes nuisent considérablement à la transformation structurelle de l'économie du pays. Évoquant la question du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), le ministre en poste depuis 2011, a reconnu que le Smig ne peut pas permettre à un travailleur de subvenir à ses besoins essentiels quand bien même il serait seul. Le coût de la vie, même dans les localités du pays les moins chères ne le permet pas ; sauf s’il ne loue pas son logement ou n’achète pas sa nourriture. Il a d'ailleurs promis de poursuivre les négociations avec les acteurs de l'écosystème pour revoir ces montants à la hausse selon les secteurs d’activité

Source: Le Messager