Selon des informations exclusives obtenues par Jeune Afrique, l'avenir de la direction de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun pourrait prendre une tournure inattendue. Le magazine panafricain révèle que le prochain conseil d'administration extraordinaire, prévu le 24 juillet, ne se concentrera pas sur la nomination d'un nouvel administrateur-directeur général (ADG), mais plutôt sur la constatation officielle de la démission d'Adolphe Moudiki.
Jeune Afrique rapporte que le président Paul Biya semble privilégier la prudence dans cette transition, notamment en raison de l'affaire Glencore qui secoue actuellement l'entreprise. Cette affaire, qui a conduit à l'ouverture d'une enquête judiciaire sur des allégations de corruption impliquant certains cadres de la SNH, complique le processus de succession.
Face à cette situation délicate, le magazine indique que l'option d'une promotion interne semble compromise pour le moment. Au contraire, la nomination d'une personnalité extérieure à l'entreprise serait envisagée comme solution privilégiée.
Cependant, Jeune Afrique précise que le président Biya pourrait attendre la conclusion de l'enquête en cours avant de prendre une décision définitive sur le futur dirigeant de cette entreprise stratégique pour l'économie camerounaise.
Cette révélation de Jeune Afrique souligne l'importance cruciale de cette transition à la tête de la SNH et les enjeux complexes qui l'entourent, notamment en termes de gouvernance et de transparence dans le secteur des hydrocarbures au Cameroun.