La Télé d’Amougou Belinga fermée : 1 milliard des lignes 94 et 96 en fumée, Biya fou de rage

Le PDG du groupe l'Anecdote, Jean-Pierre Amougou Belinga, continue de faire les gros titres, cette fois-ci pour une nouvelle qui vient aggraver sa descente aux enfers. Le vendredi 29 septembre, l'annonce de la fermeture de TéléSud, une chaîne de télévision dont il est propriétaire, a créé une onde de choc dans le monde médiatique.

La nouvelle a été annoncée par le rédacteur en chef de la chaîne, émettant depuis Paris, Laurent LELEUX, qui a publié un message poignant sur les réseaux sociaux pour informer le public de la fermeture de la chaîne. Dans ce message, il remercie le public pour l'opportunité de produire et présenter des émissions tout en présentant les coulisses de sa carrière à TéléSud.

Cependant, derrière cette fermeture se cache un scandale financier qui a éclaté au grand jour. Lors de l'achat de TéléSud par Jean-Pierre Amougou Belinga, les montants réels de la transaction avaient été gardés secrets. Selon Claudy Siar, célèbre animateur de l'émission « Couleurs tropicales » sur RFI, le dossier de TéléSud est entaché de surfacturation et d'opacité financière.

Officiellement, la chaîne a été rachetée pour 1 350 000 €, soit environ 884 000 000 de FCFA. Cependant, des allégations de surfacturation ont surgi, suggérant que le montant versé par le Cameroun pourrait être bien supérieur. Cette situation soulève des questions sur d'éventuels détournements de fonds publics camerounais et un enrichissement illicite, au détriment des contribuables camerounais, pour une chaîne de télévision à l'audience moribonde.

Cette fermeture de TéléSud, en l'absence d'Amougou Belinga, laisse entrevoir une possible enquête sur les transactions financières et les activités entourant cette acquisition. Les conséquences financières pourraient être importantes pour le PDG de l'Anecdote, qui risque de perdre une somme considérable dans cette affaire.

Au-delà de la controverse financière, cette fermeture suscite également des inquiétudes quant à la manière dont les fonds publics, estimés à 850 millions de FCFA, ont été dépensés pour une entreprise qui finit par fermer ses portes. Pendant ce temps, des enseignants luttent pour des salaires décents, et de nombreuses communautés font face à des défis tels que l'accès à l'eau potable.