L’ambassade de Belgique au Cameroun a signé le 1er février 2018 un protocole d’accord avec l’Institut français au Cameroun, pour un accompagnement plus personnalisé des étudiants désireux de continuer leur parcours académique en Belgique.
Et c’est pour expliquer les contours de cet accord que l’Ambassadeur de Belgique au Cameroun, Stéphane Doppagne, a donné un point de presse le mercredi 14 Mars 2018 à Yaoundé.
«Le diplomate a annoncé une série de mesures strictes de régularisation pour lutter contre la fraude, notamment l’usage des faux documents utilisés à l’appui des dossiers, les détournements de procédures pour ceux qui se font passer pour des étudiants et qui en fin de compte se retrouvent avec un statut de travailleurs», rapporte Cameroon Tribune en kiosque le jeudi 15 Mars 2018.
«L’objectif de notre campagne n’est nullement de couper les liens. Nous encourageons les migrations pour des raisons valables comme pour ceux qui partent réellement suivre des études. Mais lorsqu’il y a des abus et des fraudes, il faut à partir de maintenant décourager ceux qui ont des mauvaises intentions», a expliqué le chef de la mission diplomatique.
Selon Nicolas Frelot, directeur de l’IFC, il s’agit notamment des études de compatibilité pour les filières choisies, les dispositions financières, et même les enquêtes de moralité. Ainsi donc, «tout étudiant qui souhaite suivre des études académiques en Belgique devra passer prendre un rendez-vous pour entretien à l’IFC avant d’introduire sa demande de visa à l’ambassade de Belgique à Yaoundé».
La Belgique est le pays européen qui accueille le plus grand nombre d’étudiants camerounais. Selon les données présentées par Katy Verzelen, fonctionnaire à l’immigration à l’ambassade belge au Cameroun, 42% des visas sont délivrés aux estudiantins et sur cinq demandes introduites, une appartient à un ressortissant camerounais.