La demande de gaz passe à 6400 bouteilles par jour

Gaz Domestique Tradex Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Wed, 7 Sep 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Le gaz joue-t-il à cache-cache à Yaoundé ? Un mois déjà que la disponibilité du produit se fait en dents de scie. Tantôt disponible dans certains points de vente, tantôt invisible dans d’autres. A la station MRS d’Olezoa, par exemple, l’un des tenanciers affirme avoir passé tout le mois dernier sans être ravitaillé en gaz. Même sort pour ses voisins des stations Oilibya et Total dans les environs.

« Mais, depuis deux ou trois jours, nous sommes de nouveau approvisionnés », a-t-il fait remarquer. Le week-end dernier, Modeste Kuate, fonctionnaire, a sillonné trois points de vente au quartier Essos pour avoir accès à une bouteille pleine. Tandis que José Mbialeu, résident au lieu-dit « Ancien 6e » a dû sillonner en vain les dépôts des quartiers Etoudi, Santa Barbara et Emana avec sa bonbonne de gaz samedi dernier.

Pourtant, à la Société de dépôts pétroliers à Yaoundé, le produit est dit disponible. Il s’agirait même d’une « fausse alerte » selon Malloum Bra, chef de dépôt SCDP Nsam. Car, selon le responsable, l’enfûtage se fait normalement. Les camions des marqueteurs vont et viennent. Si problème il y a, ce serait au niveau de la distribution, une fois les marqueteurs ayant fait leur emplissage.

Actuellement la demande journalière culmine à 80 tonnes soit 6400 bouteilles de 12.5 kg. Pour une capacité de production avoisinant 175 tonnes jour correspondant à 14000 bouteilles de 12.5 kg. Il faut dire que la capacité de production du centre est largement supérieure à la demande exprimée dans la zone de desserte. Le Cameroun importe à hauteur de 80% de la demande du marché vu que la société de raffinage ne couvre que 20% de cette demande. A la SCDP, tout un dispositif d’emplissage a été mis en place. De même que les infrastructures de stockage qui permettent de satisfaire la demande du marché.

Source: cameroon-tribune.cm