La dichotomie pratiquement n’existe plus entre presse publique et privée - Tchiroma

La 22ème édition de la journée mondiale de la liberté de la presse s’est célébrée ce dimanche 03 mai 2015 sous le thème «Laissez le journalisme prospérer». Invité de l’émission Dimanche midi sur la Crtv, le Ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary a fait le point sur la santé de la presse au Cameroun.

« Au moment où le chef de l’Etat m’élevait à la dignité de Ministre de la communication il y a pratiquement 06 ans, il existait incontestablement ce qu’on appelait la dichotomie. La presse privée n’avait pas accès aux places officielles. On avait jamais vu la presse privée aux côtés du chef de l’Etat soit au palais, aux aéroports quand il recevait des hôtes ou dans les moments de très grande importance où sa présence était requise ou celle de ces proches collaborateurs. Désormais cette scission à finit par fondre, la dichotomie pratiquement n’existe plus, et vous de la Crtv vous l’avez constaté. Si hier vous étiez en position de monopole aujourd’hui vous avez mille concurrents. La deuxième chose c’est que la presse devient de plus en plus abondante. Aujourd’hui je gouverne environ une trentaine de télévision, la presse écrite, la plus abondante, la plus lisible on ne la compte plus, la radio communautaire et commerciale bon an mal an on a dépassé les 200. La presse est vraiment abondante. La troisième remarque que je peux faire c’est que le Chef de l’Etat m’instruisait donc de faire l’échelle courte aux hommes de la presse, quel que soit leurs domaine de prédilections et de compétences pour aient donc leur retour sur investissements », a indiqué le Mincom Issa Tchiroma Bakary.

Dans le prolongement de cette journée, célébrée hier dimanche 03 mai 2015, le ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary a intervenu comme paneliste dès 09h ce lundi 04 mai 2015, au cours d’une réflexion à l’hôtel Djeuga Palace de Yaoundé, sur le thème « Rapport des journalistes à la décentralisation ».

La rencontre est organisée par le réseau des journalistes camerounais sur la décentralisation.