La digue de protection du Logone présente de nouvelles fissures

Digue Lagone Photo d'archive utilisée juste a titre d'illustration

Sat, 26 Sep 2015 Source: cameroon-info.net

Les populations de l’Extrême-Nord, riveraines au fleuve Logone, vivent de plus en plus dans la peur de nouvelles inondations. En effet, la digue de protection de ce long cours d’eau présente des fuites sur environ 5 kilomètres. Si le niveau actuel du Logone ne baisse pas, l’on frôlerait de nouvelles inondations.

C’est généralement en septembre et octobre que le niveau d’eau du Logone augmente, en raison de fortes pluies qui proviennent du plateau de l’Adamaoua et des montagnes du Mayo-Rey.

Les populations dont les habitations ou les cultures sont situées le long de la digue sont désormais plongées dans une psychose permanente. Selon le quotidien Mutations en kiosque ce vendredi, elles ont déjà saisi le préfet du département du Mayo-Danay, Kweti Simon Doh, afin de trouver des solutions urgentes et appropriées à ce problème.

Le journal indique que ce dernier a effectué une descente sur le terrain en compagnie du directeur général adjoint de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), Robert Nyonsé.

Le responsable de la Semry a indiqué : « C’est justement parce que nous avons observé des fuites d’eau. Ce sont des points critiques. Mais, je crois que ce problème sera résolu. A ce niveau, la profondeur d’eau est de deux mètres.

Mais, nous allons réaliser une digue adossée, afin de résoudre ce problème ». Les populations n’en demandent pas moins. Car, les inondations le long du Logone sont devenues monnaie courante. En 2014, elles ont obligés des déplacements des populations et détruit les cultures.

Mutations rappelle qu’en 2013, une brèche d’une longueur de 35 mètres s’est ouverte sur la digue de protection contre les inondations des eaux du Logone au quartier Houmi, village de Bégué Palam Dougui.

Faisant ainsi plus de trois mille personnes sans abri. Un fait qui s’était déjà produit par le passé. D’où l’inquiétude et le manque de confiance des populations en ce qui concerne les travaux de confortement de la digue.

Source: cameroon-info.net