Les secrets commencent par être dévoilés. Ivana Essomba ne veut rien garder pour elle seule, surtout lorsqu’il s’agit de choses qui pourraient donner naissance à des confusions plus tard. Bruno Bidjang l’aime et elle tient à le faire savoir à tout le monde.
Ivana a donné une réponse sur les réseaux sociaux qui laisse voir qu’elle se sent comme une épouse qui a de l'assurance dans son couple. Elle n’est pas inquiète.
Une internaute lui a envoyé un message de mauvais goût, disant qu’elle serait « la coépouse d'une fille Etone », elle lui a répondu avec beaucoup de calme et de garantie.
« Monogamie est alors écrit en gros sur la longue fiche qu'on signe souvent là hein. Aïe », a rétorqué la femme de Bruno Bidjang.
« Elle a tellement confiance à son homme qu'elle est sûre d'être son alpha et son oméga. Et qu'après elle, c'est son ombre et si ce n'est ni elle ni son ombre, c'est que c'est le vide », commente un internaute.
Rétro : comment le jeune fortuné Bryan Fombor a été tué devant Ivana Essomba
Il y a des années que cet évènement macabre s’est produit mais il ne s’efface pas toujours de la mémoire collective. Et pour cause, les faits sont très effrayants et suffisamment curieux. Ivana Essomba, l’actuelle femme du journaliste Bruno Bidjang, rend plus étranges les faits à cause de son comportement à l’époque et de toutes les anormalités qui ont suivi l’affaire de l’assassinat de Bryan Fombor.
Ivana Essomba, Jean-Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang sont les trois (03) personnes régulièrement citées dans l’affaire de l’assassinat de Bryan Fombor qu’a raconté en détail Doing Buzz il y a quelques années et dont voici les grandes lignes.
Bryan Fombor Fabo a trouvé la mort dans des circonstances glaçantes. Il se faisait appeler "Ministre de l’économie" ou simplement "l’Économie". Bien connu du monde de la nuit, c’est en se rendant à une soirée dans un club huppé de la capitale politique camerounaise que Bryan Fombor Fabo a brutalement trouvé la mort dans des circonstances effroyables.
Un proche de la victime a relaté le déroulé des faits dans une note vocale. Selon ledit proche du disparu, c’était une soirée très arrosée du côté du Black N White à Bastos, en compagnie de quelques membres de la jet set camerounaise.
Bryan qui n’était pas encore sur les lieux, décide de faire un détour vers Titti Garage (quartier de Yaoundé) ; il en informe ses compagnons qui l’attendent au Black N White.
Après s’être rendu chez Ivana Essomba (ancienne animatrice de la chaîne de télévision Vision 4, souvent citée dans des affaires de mœurs), Bryan au volant de son véhicule, va percuter une moto. Sa voiture traînera ladite moto sur quelques mètres sans qu’il ne se rende tout de suite compte.
C’est ainsi qu’après qu’il s’est arrêté pour constater l’origine du bruit derrière sa voiture, le conducteur de mototaxi va crier « au voleur ! ».
Sorti du véhicule pour s’enquérir de la situation en laissant Ivana Essomba côté passager, "l’Économie" recevra aussitôt un violent coup sur le visage, suivi d’un coup de poignard. Saignant abondamment, il informe celle qui l’accompagne qu’il est en train de se faire agresser, essaye de démarrer le véhicule pour s’extirper de ce périmètre sous haute tension.
Il se rend au commissariat le plus proche et appelle à l’aide en vain. Les poursuivants le rattrapent. Un jet de pierre brise le pare-brise arrière du véhicule. L’économie descend et essaie de ramener ses agresseurs à la raison. Mais c’est alors qu’un fou furieux, sorti de nulle part dans la foule, lui plantera un long poignard au-dessus du pectoral droit, entre autres partie du corps. Il sera ensuite sauvagement déchiqueté par ses assaillants. Détroussé, il s’effondrera finalement dans une mare de sang.
Chose curieuse, Ivana Essomba n’a rien eu, même pas un ongle cassé. Quelques heures après le malheureux incident, c’est sur son compte Snapchat qu’elle a compté l’histoire avec une froideur à glacer le dos. Prenant la peine de mettre un filtre, elle a dit n’avoir été dépossédée d’aucun bien et n’avoir pas été physiquement agressée.
Et de terminer son speech avec la phrase : « Ça doit servir de leçon aux autres ». Pas si éplorée pour une petite amie dont le gars vient de mourir sauvagement sous ses yeux.
Récit de Jeune Afrique : Le média abonde pratiquement dans le même sens avec quelques précisions importantes : « Selon le rapport d’enquête de la police, la victime devisait paisiblement avec des connaissances au domicile de l’opérateur économique Luc Famawa, un membre influent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), originaire de la région de l’Ouest, avant de s’absenter pour aller retrouver son ex-petite amie, Ivana Essomba.
Dans un direct Facebook enregistré au lendemain des événements, l’ancienne starlette affirme que Bryan Fombor est arrivé chez elle aux alentours de 23h30 pour lui demander de lui prêter de l’argent.
Parvenu devant son domicile, il se serait garé sur le trottoir et serait resté dans la voiture. Il aurait été rejoint quelques minutes plus tard par la jeune femme et, alors qu’ils discutaient, deux individus descendus d’une moto se seraient dirigés vers eux. Pris de peur, Bryan Fombor aurait alors engagé une manœuvre et se serait enfui, percutant la moto dans sa course.
Ongle cassé et t-shirt taché de sang. Poursuivi par des motocyclistes qui l’accusaient d’avoir malmené leur collègue, il sera rattrapé quelques kilomètres plus loin, extrait du véhicule et poignardé à plusieurs reprises. Ivana Essomba affirmera s’être débattue avec les malfrats et avoir été sauvée par la foule qui se serait rapidement formée. Elle s’en tirera finalement avec un ongle cassé et un t-shirt taché de sang.
Ce récit, qui penche en faveur d’une altercation qui a mal tourné, est cependant remis en question par plusieurs éléments relevés par les enquêteurs, lesquels soupçonnent un traquenard et une prise en chasse de Bryan Fombor alors qu’il s’enfuyait. Selon nos sources, les images des caméras de surveillance contredisent en effet les déclarations de certains acteurs du drame. Ce sont elles qui ont permis l’identification et l’arrestation des co-accusés d’Ivana Essomba », précise Jeune Afrique.