C’était l’une des réactions les plus attendues depuis le coup d’État au Gabon qui a permis de mettre à l’écart le président Ali Bongo au pouvoir depuis quatorze (14) ans, lui qui a succédé à son père Omar Bongo Ondimba. La junte militaire a surpris la famille Bongo qui n’a rien vu venir.
La citoyenne camerounaise a observé un long silence ces derniers temps. Mais c’est fini, le putsch l’a fait sortir de son trou.
Elle a fait sur les réseaux sociaux ces séries de publications qui se suivent : « I am back. Mes chers amis, après près d’un mois d’absence due aux vacances, je suis de retour et nos analyses politiques et les faits de société vont reprendre de plus belle. Si je t’ai manqué comme vous m’avez manqué, viens te signaler on se fait la bise ».
« Ali Bongo qui appelle la communauté internationale à faire du bruit fait en effet montre de son réflexe de rappeur. Il est un faiseur de bruit depuis belle lurette. NB : Je n'ai aucun droit sur la chanson », dit-elle.
« Vous n’allez pas croire vos yeux. Les valises d'argent en billet de 500 euros trouvées chez Ghislain Ngoulou, le directeur de cabinet de Noureddin Bongo Valentin, le fils de Ali Bongo au Gabon par les militaires. On parle de plusieurs milliards », lit-on.
« Le directeur de cabinet de Ali Bongo chez qui on a trouvé des valises des milliards en coupure de 500 500 euros. La légende raconte qu’il s’apprêtait à quitter le pays », complète Dr Modestine Carole Yonzou Tchatchouang qui se fait appeler la fille de la République.
Ce sont des messages qui rejoignent directement ceux des activistes et lanceurs d'alertes africains qui ne regrettent pas ce coup d’État, surtout que Bongo s'apprêtait à entamer un nouveau mandat non mérité.
La situation au Gabon est à suivre avec beaucoup d’intérêts. Des arrestations spectaculaires ont déjà eu lieu, outre celle du président Ali Bongo. Son fils, sa femme et plusieurs membres du gouvernement ont été mis sous les verrous.