La fille qui a donné le nom N'zui Manto à son bébé a reçu la visite des autorités

Manto Bebe N'zui Les autorités recherchent l'activiste N'zui Manto

Mon, 27 May 2024 Source: www.camerounweb.com

« Les propriétaires du Cameroun dans leurs œuvres », c’est comme cela que le lanceur d'alerte N'zui Manto a commencé par narrer les faits. On indiquait ici récemment qu'une jeune fille a décidé de nommer son enfant N'zui Manto en hommage à tout ce que ce dernier a fait pour elle, lorsqu'elle a été mise enceinte par un de ses proches qui l'a ensuite mise dehors, en complicité avec sa femme.

Manifestement selon les propos de la fille que voici, les autorités lui ont rendu visite pour lui poser des questions à propos du lanceur d'alerte : « Bonjour tonton, il y a deux messieurs qui étaient ici hier pour venir me demander ton vrai nom. J'ai dit que le seul nom que je connais de toi, c'est N'zui Manto et que c'est ce nom que j'ai donné au bébé.

Ils ont commencé à me flatter qu’ils vont me donner beaucoup d'argent pour que j'achète le lait de l'enfant à condition que je leur donne ton vrai nom parce qu'ils ont lu sur ta page que j'ai donné ton nom à mon enfant.

Ils ont dit que je les montre nos conversations dans mon téléphone, j'ai refusé, la tata qui me garde était allée m'acheter les pommes, quand elle est rentrée, je le lui ai dit, elle m'a demandé si je les ai filmés, j'ai dit non parce qu'ils voulaient mon téléphone pour regarder tout ce que je cause avec toi tonton ».

Manto rappelle que « cette enfant de 14 a été violée et enceintée par son oncle à Douala. Elle a été abandonnée à elle-même et son bourreau n'a jamais été inquiété depuis février, mois où s'est produit cet événement. Le soi-disant ministère des Affaires sociales et de la Femme n'a pas bronché. C'est grâce à la générosité des abonnés de cette page que cette gamine a été prise en charge jusqu'à l'accouchement à la clinique Miséricorde divine à Yaoundé. Hier, des individus s'y sont rendus, harcelant la gamine de leur donner mon vrai nom, de leur montrer nos conversations téléphoniques ».

En réalité, sait l'activiste, « il s'agit des mêmes gens qui construisent 240 km de route depuis 30 ans. Incapables d'offrir l'eau potable et l'électricité aux Camerounais. Il s'agit des mêmes gens qui pillent le pays, braquent les richesses du pays et incarcèrent leurs propres 'sœurs du village' dans les hôpitaux. Vous les reconnaîtrez par ces 3 éléments : Vol, ba!se, jouissance ».

Source: www.camerounweb.com