Le Directeur Général d’EDC affirme que le déficit énergétique devrait s’accroître au cours de 2017.
La fin des délestages, ce n’est pas pour demain au Cameroun. Théodore Nsangou ne l’a pas explicitement déclaré, mais c’est ce qui ressort de la prise de parole du Directeur Général d’Electricity Development Corporation (EDC) hier, 21 avril 2016. C’était au cours de la 6e édition du Club Management, organisé par l’Institut Supérieur de Management Public (ISPM).
En revenant sur le sujet 24 heures plus tard, La Nouvelle Expression (LNE) fait savoir qu’en croire Théodore Nsangou, le déficit énergétique au Cameroun, actuellement de 100 Mégawatts, devrait s’accroître au cours de l’année 2017. «Un fait qui tient à la demande en électricité qui double tous les cinq ans», souligne le journal.
Pour juguler le déficit, le DG d’EDC «a souligné que le lancement du barrage de Nachtigal pourtant prévu pour le troisième trimestre de cette année soit urgemment mis en route. Ce projet de production de 420 mégawatts, se rappelle-t-on, sera réalisé sur le fleuve Sanaga et comprend la construction de barrage en béton compacté au rouleau (BCR), d’un canal usinier, d’une centrale hydroélectrique dotée de sept groupes de 60 MW et d’une ligne d’évacuation d’énergie jusqu’à Yaoundé», lit-on dans le journal.
Il faut cependant avoir le triomphe modeste puisque, précise le quotidien privé, le barrage de Nachtigal «devra toutefois résoudre partiellement les problèmes d’électricité au Cameroun. En effet l’énergie produite par ce barrage réduira certes les problèmes liés aux délestages de production, mais n’apportera pas de solutions aux délestages de transport.
Ces derniers se voulant le premier challenge de la Société Nationale de Transport d’Electricité (SONATREL) qui jusqu’à présent n’existe que par le décret portant nomination des membres du Conseil d’administration et celui portant création de la structure».