La guerre entre Célestine Ketcha et Niat Njifendji prend une autre tournure

Celestine Ketcha Court1 Guerre froide entre Celestine Ketcha et le président du Sénat.

Thu, 21 Jun 2018 Source: lesvisagesdafrique.online

Dire qu’un groupuscule formé de quelques l’élites politiques RDPC de l’Arrondissement de Bangangté et élites politiques du Ndé en veut à Madame le Maire de la Bangangté n’est plus un secret pour personne ; aussi bien à l’intérieur du Ndé qu’à l’échélon national et même international. L’on a tout entendu sur l’absence de Celestine Ketcha Courtes à la cérémonie de remerciement du Président de la République pour la reconduction de Monsieur Niat Njifendji Marcel à la tête du Sénat.

Et comme si cela ne suffisait pas, l’on assiste à une campagne, un acharnement dans les médias parce que selon certains elle avait voulu se faire nommer à la Douane Camerounaise comme Directrice Générale. Quand bien-même elle l’aurait souhaité, ne serait-ce pas son droit ? N’est-elle pas une camerounaise compétente éligible même à un poste de Ministre ? Son bilinguisme quasi-parfait n’est-il pas un atout pour mériter une telle promotion ? Si pour si peu une coalition d’élites de l’Arrondissement de Bangangté et d’ailleurs dans le Ndé crois devoir se livrer à cette campagne de dénigrement et de diffamation, qu’elle sache que Madame Célestine Ketcha Courtes est plus proche du peuple qu’eux.

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D’ailleurs, qu’elles n’oublient pas que c’est grâce au regretté Tchouta Moussa qu’ils peuvent espérer remporter un poste électif dans le Ndé ; car c’est ce dernier qui a grâce à ses efforts personnels, fragiliser le Social Democratic Front (SDF) dans le département du Ndé. C’est vrai aussi que les gens ont vendu la honte aux chiens au Cameroun, et c’est ce qui justifie qu’en l’absence de Madame le Maire de Bangangté du pays, partie à la conquêtes de nouveaux partenariats pour aller le plus loin possible dans l’amélioration du cadre et des conditions de vie des citoyens de la ville dont elle est l’Administratrice municipale en Chef, une femme qui ne dort pas sur ses lauriers, des hommes se liguent pour faire croire qu’elle n’est pas la Mairesse qu’il leur faut.

Le chien aboie et la caravane passe

Dans la journée d’hier à Montréal où elle prend part à des travaux dans le cadre d’une rencontre internationale, Madame Célestine Ketcha Courtes (qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas) a décroché des partenariats dans le cadre du jumelage entre la ville de Bangangté et Montréal d’une part, puis Bonn et Bangangté d’autre part. Pendant que ceux-là étalent leur maux (l’ennui, le vice et le besoin) Madame le Maire travaille. Que cette élite-là sache que, comme disait Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps, tout le peuple une partie du temps, mais pas tout le peuple tout le temps. » D’ailleurs l’accueil que la diaspora du Ndé lui réserve partout où elle est passée (Rabat, Paris, Strasbourg, Bruxelles, Barcelone et aujourd’hui Montréal) est la preuve irréfutable qu’on peut tromper certains habitants de Bangangté tout le temps, mais que cette diaspora ne restera pas inactive sans sensibiliser leurs frères du village sur le discernement à faire le moment venu. Sur les photos, l’on peut voir comment cette dame si combattue mais que ne rompt pas, élève le drapeau du Cameroun sur tous les continents.

N’est-ce pas elle qui a fait de Bangangté une des rares villes des Nations Unies ? Que ceux qui ont pris part à la cérémonie de Bangangté ne pensent pas qu’ils soutiennent plus ou mieux le Président de la République qu’elle. Elle avait déjà, dans le cadre de l’association des Femmes à la tête des collectivités, appelé à la candidature du Président de la République. Que ceux qui ont choisi d’aboyer le face, mais le moment venu, l’on verra. Il en ressort que le Maire ayant mis le plus de temps est M. NANA Paul avec 18 ans et celui qui a mis le moins de temps est M. DJEUNDAM Jean Calvin.

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