Pour l’année 2017, le thème retenu par l’UNESCO est: «Des esprits critiques pour des temps critiques: le rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et inclusives».
Le 3 mai 2017 les hommes et femmes des médias célèbreront la journée mondiale de la liberté de la presse. Si l’on en croit Le Quotidien de l’Economie paru ce 2 avril, la section camerounaise de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF) a choisi de délocaliser ses festivités dans la région de l’Ouest en organisant le salon de la presse régionale de l’Ouest. Entre autres activités, il est annoncé un dîner-débat sur le thème «Office touristique et hôtelière de la région de l’Ouest dans la perspective de la CAN 2019».
La Fédération des Editeurs de Presse (Fedipresse) quant à elle, apprend-on, veut concentrer ses efforts pour apporter des solutions aux problèmes de distribution que rencontre la presse locale. «Cette édition de la journée de la liberté de la presse intervient pourtant dans un contexte marqué par la crise dans le secteur de la distribution. Suite à la décision de Messapresse, filiale locale de Prestallis, de revoir son partenariat avec les éditeurs, plusieurs journaux ont été sortis du circuit de distribution de Messapresse», fait savoir le quotidien. La Fedipresse entend trouver d’autres moyens de distribution, notamment en partenariat avec la CAMPOST.
C’est l’Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la culture (UNESCO) qui pilote les festivités marquant la journée de la liberté de la presse dans le monde. Sur le plan international, elles se déroulent du 2 au 3 mai à Jakarta en Indonésie. «Les célébrations du 3 mai seront ouvertes par le Vice-président de la République d’Indonésie, Jusuf Kalla, et par la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. La session plénière aura pour thème La qualité du journalisme: un bien public pour des sociétés justes, pacifiques et inclusives. Par ailleurs, six sessions parallèles traiteront de thèmes tels que les médias et l’information comme remparts contre les discours de haine, l’inclusion et l’égalité des genres ou encore l’extrémisme violent» fait savoir le journal.
Dans la soirée du 3 mai, Irina Bokova décernera l’édition 2017 du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano à Dawit Isaak, un journaliste érythréen emprisonné qui sera représenté par sa fille, Bethelem Isaak, au cours d’une cérémonie organisée par Joko Widodo, le Président indonésien».