Le ministre de l'Administration fait feu de tout bois pour empêcher Maurice Kamto d'être candidat. Ehontément, sans craintes scrupule, en violation flagrante de la loi, Atanga Nji fait même des pressions sur des institutions indépendantes de la République, pour que Kamto soit recalé.
Bien introduit dans le système judiciaire, le journaliste Christophe Bobiokono a intercepté grâce à ses réseaux une lettre du ministre qui fait pressions sur Clément Atangana, le président du Conseil Constitutionnel, organe chargé de valider les candidatures et d'étudier les recours des candidats, après le travail effectué par ELECAM.
"Selon des sources introduites, M. Atanga Nji a adressé cette semaine au Conseil constitutionnel une correspondance dans le but de disqualifié la candidature de Maurice KAMTO.
Après avoir laissé faire des tripatouillages sur le site internet du Minat dont il connaît l'auteur et refuse de le faire punir par la justice, l'actuel ministre de l'Administration territoriale (Minat) a adressé le 21 juillet 2025, sur initiative personnelle et de façon sournoise, une correspondance à Élections Cameroon (Elecam) déclarant que M. Ekane Anicet n'est pas président du Manidem.
Selon des sources introduites, M. Atanga Nji a adressé cette semaine au Conseil constitutionnel, toujours de façon sournoise, une correspondance du même type.
Le but de toutes ces manœuvres est de parvenir à la disqualification définitive de la candidature de Maurice Kamto à la Présidentielle du 12 octobre 2025.
Dans un contexte où les tensions sociales sont de plus en plus perceptibles dans notre pays, nous espérons que les membres du Conseil constitutionnel sauront éviter au Cameroun une autre crise stupide…
Chacun sait les conséquences sur le Cameroun du meeting politique organisé par Atanga Nji à Bamenda, alors que la crise anglophone n'avait pas encore pris la tournure sanglante actuelle… A l'époque, ce monsieur clamait qu'il n'existe pas de problème anglophone au Cameroun, avant que son patron, un peu plus actif à l'époque, ne prenne son contre pied.
Ce monsieur, par ses agissements impunis, est un vrai danger pour le Cameroun".