Monique Koumateke la dame décédée avec ses gémeaux à l’hôpital Laquintinie de Douala le 12 mars dernier entame son dernier voyage ce jour. Le quotidien Mutations édition du 29 avril 2016 indique après la mise en bière à la formation sanitaire suscitée, demain elle sera inhumée dans son village natal à Yabassi dans la région du Littoral. Pour le journal «l’inhumation de Monique Koumateke donne certainement voix à un nouveau chapitre. Celui de la réorganisation des personnels de santé et la rénovation des formations hospitalières au Cameroun».
Il faut dire que jusqu’à ce jour, les différentes parties impliquées dans cette histoire qui a ému la communauté nationale et internationale, les Camerounais d’ici et de la diaspora, les hommes politiques et les artistes restent en désaccord au sujet des circonstances qui entourent ce décès. Car si la version des proches de la défunte soutient que la dame est arrivée à l’hôpital Laquintinie de Douala vivante, la version officielle rendue publique par André Mama Fouda le Ministre de la Santé indique plutôt qu’elle est arrivée morte dans l’institution sanitaire.
En rappel le 12 mars dernier la sœur de Monique Koumateke la dénommée Rose Take va pratiquer devant l’un des pavillons de l’hôpital une chirurgie «sauvage» pour «sauver les bébés» à l’aide d’une lame. Les images et les vidéos de cet acte qui vont envahir les réseaux sociaux vont défrayer la chronique. Une manifestation des populations va s’ensuivre. Des doigts vont être pointés vers le MINSANTE.
Dans tout ce remue-ménage, on notera des sanctions orchestrées par Philemon Yang le Premier Ministre. Le Dr Jean II Dissongo, Directeur Général de l’hôpital au moment des faits, sera limogé et remplacé par le Pr Louis Richard Njock.