La messe est dite à Etoudi : Ngoh Ngoh perd un puissant allié, un de ses derniers espoirs pour sa survie

Ayem Mauger aurait lâché Ferdinand Ngoh Ngoh

Thu, 27 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

Devant les enquêteurs du tribunal criminel spécial, le conseiller économique de la présidence de la république Ayem Mauger aurait lâché Ferdinand Ngoh Ngoh d'après ce texte en dessous de Boris Bertolt.

« Le coq n’aura pas chanté trois fois qu’ils auront quitté le bateau. L’enquête sur la gestion des fonds Covid 19 est désormais bouclée. Les enquêteurs ont considéré que le refus de Ferdinand Ngoh Ngoh de se faire auditionner constituait un aveu de culpabilité.

Si Paul Biya a demandé au ministre de la justice de surseoir provisoirement à l’exécution du mandat d’amener. La procédure se poursuit. Le dossier est désormais en instruction.

Mais, la responsabilité du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh dans la gestion des fonds Covid 19 est de plus en plus mise en cause. Si l’on savait que des ministres l’avaient clairement accusé auprès des enquêteurs, ce dont on ne pouvait pas se douter c’est le fait que même ses collaborateurs au sein de la Task Force l’ont jeté en pâture.

Ainsi au cours de son audition, l’ami de Ferdinand Ngoh Ngoh, et conseiller économique, Ayem Mauger jette toute la responsabilité sur l’homme à la punk. Il dit ne pas comprendre ce qu’il fait là. A la question de savoir qui ordonnait les paiements. Ayem Mauger répond: « Moi je n’ai rien payé ni touché. L’argent était dans le bureau de ce monsieur ( référence à Ferdinand Ngoh Ngoh). Je n’en sais rien du tout ».

Ayem Mauger, auditionné en tant que témoin pour l’instant cherche à se dédouaner et jette la responsabilité sur l’homme à la punk pourtant son ami qui l’a gardé à la présidence malgré sa retraite.

Ayem Mauger ne veut pas aller en prison. Si é ne mvit. La terre est salle.

Pendant ce temps, l’ancien ministre de La Défense, Edgard Alain Mebe Ngoo dit qu’il attend gentiment l’homme à la punk à Kondengui pour les retrouvailles.

Boris Bertolt »

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