La petite leçon de Kah Wallah à Cabral Libii et Cie à Bruxelles

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Sun, 17 Jun 2018 Source: www.camerounweb.com

Le prochain scrutin présidentiel est au cœur de tous les débats au sein de l’opposition camerounaise. Tandis que plusieurs candidats déclarés prônent une coalition de l’opposition et la mobilisation des électeurs comme seules gages d’une alternance, d’autres leaders de l’opposition émettent encore des douteq sur la fiabilité des institutions impliquées dans le scrutin. C’est le cas d’Edith Kah Walla dont le parti a opté pour le boycott des prochaines échéances électorales.

Lors d’un échange avec les Camerounais de la diaspora le 15 juin dernier à Bruxelles, la présidente du Cameroon People’s Party (CPP), a comparé le système électoral camerounais à un tournoi de football dont seul l’organisateur [Paul Biya] détient le calendrier et les parties impliquées. Dans ces conditions, explique-t-elle, il ne servirait à rien de mobiliser les populations à s’inscrire sur une liste électorale.

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« Nous avons pensé dans le passé comme beaucoup d'autres qu'il suffit seulement de faire inscrire les camerounais, de les faire voter massivement et de leur faire contrôler les opérations de dépouillement pour qu’il y ait un changement. (…) Parfois, on ne regarde pas notre propre histoire, parce que cette stratégie a déjà été essayée en 1992, elle a même marché. Mais les institutions que je viens de vous décrire ont décidé d’accorder la victoire à une autre personne », a-t-elle ajouté.

Une position que désapprouvent plusieurs candidats de l’opposition comme Cabral Libii qui a fait de la mobilisation des électeurs son crédo. L’instigateur du mouvement « 11 millions d’inscrits » a lancé depuis 2017, une campagne pour inviter les jeunes Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Depuis, sa côte de popularité n’a pas cessé de grimper surtout auprès des jeunes.

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