La plainte du vétéran de l'UPC Wougly-Massaga a été enregistrée le 27 janvier 2016 au secrétariat du Premier Président de la Cour Suprême, le juge Daniel Mukobe Sone.
Le vétéran de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) a réchauffé l’histoire à travers un communiqué daté du 3 avril 2016, adressé au journal Le Messager.
«Paul Biya doit être jugé et condamné selon la loi, le pays ne s’en portera que mieux», note Wougly-Massaga, rappelant que «la plainte du vétéran de l’UPC et de l’ALNK contre le président Paul Biya pour violation de la constitution, a été enregistrée au secrétariat du Premier Président de la Cour Suprême, le juge Daniel Mukobe Sone, sous le numéro 75, le 27 janvier 2016».
Il lance alors un vibrant appel à l’adresse de ses compatriotes, des forces vives, hommes d’église, élites du progrès et démocrates sincères du Cameroun, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, pour encourager la Cour Suprême à appliquer la loi.
L’article 64 de la constitution, stipule que la Cour Suprême exerce «les attributs du Conseil Constitutionnel jusqu’à la mise en place de celui-ci», peut-on lire dans Le Messager du 5 avril 2016.
Wougly-Massaga demande «à tous les démocrates qui ont quelques moyens, à tous les opérateurs économiques patriotes, qui ne se reconnaissent pas dans le vacarme des motions de soutien bidons à Paul Biya, qui ne sont que l’expression du désarroi et de la panique, à prendre attache avec nous pour organiser et amplifier la sensibilisation et la mobilisation de l’opinion en faveur de l’application de la loi».
Le vétéran de l’UPC avait sollicité le soutien de deux anciens bâtonniers, Me Bernard Muna et Me Yondo Black. Ces géants du barreau avaient refusé l’offre de Wougly-Massaga, lui faisant comprendre que sa démarche n’aboutira pas.