Samuel Eto'o Fils va l’avoir mauvaise. Tout semble lui revenir en pleine figure comme un boomerang. C’est un moment très difficile pour le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), arrivé à la tête de l’instance dirigeante du football en décembre 2021.
Maintenant, on apprend que son passeport ne devrait pas être renouvelé. En effet, des hauts responsables à la présidence de la République envisagent le non renouvellement du passeport camerounais de Samuel Eto'o Fils, selon nos informations.
Une source indique que « c’est la guerre désormais entre les équipes du secrétaire général de la présidence de la République, l’homme à la punk, Ferdinand Ngoh Ngoh et le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto'o Fils ».
Selon les indiscrétions, « Ferdinand Ngoh Ngoh, la pieuvre, considère l’attitude de Dadis Camara à son égard comme un "acte de défiance", lui qui prétend lui avoir tout donné dont la mise à disposition du jet privé du BIR pour ses déplacements à l’intérieur du pays ; l’affectation de nombreux éléments du BIR pour ses "show présidentiels" lors de certains déplacements privés non sans compter ses nombreuses instructions pour la validation des budgets de la Fecafoot et la mise à disposition de l’avance de trésorerie de 2,7 milliards par l’État du Cameroun ».
Par conséquent, à la présidence de la République, là où se prennent la majorité des décisions, des hauts responsables envisagent le nom renouvellement du passeport camerounais de Samuel Eto'o Fils qui devrait arriver à expiration le 12 novembre 2024.
Le motif officiel est que « Samuel Eto'o Fils a également la nationalité espagnole ». « Sauf que cet argument cache un autre. Ils sont de plus en plus nombreux au sein du sérail qui pensent que le président de la Fecafoot prépare son entrée en politique. Le stratagème qui est encore au stade de la réflexion viserait dès lors à limiter son ambition. Mais, c’est aussi évident que les proches de Ngoh Ngoh cherchent à régler leurs comptes au président de la Fecafoot. La guerre entre Dadis Camara et l’homme à la punk est donc très loin de s’arrêter », confie Boris Bertolt.