Sur la Région de l’Est du Cameroun plane un risque d’insécurité alimentaire. Dans son édition du 15 mars 2017 le quotidien Mutations rapporte que trois communes de cette Région ont été identifiées comme étant les plus vulnérables. Il s’agit de la commune de Bertoua 1er et de la Commune de Mandjou dans le département du Lom-et-Djerem, et de la commune de Kétté dans le département de la Kadey. Une étude faite révèle que cet état de chose est dû à la croissance démographique, l’arrivée massive des réfugiés centrafricains et des déplacés camerounais en provenance de la Région de l’Extrême-Nord. L’étude dit par exemple pour ce qui est de la commune de Bertoua 1er pour une population de 56 695 habitants, on retrouve 406 personnes dissimulées dans les familles. «Même s’il n’y a pas un site officiel des réfugiés, il y a des déplacés dans des familles d’accueil», déclare Lantin Ndongo 2ème adjoint au Maire.
Sur la Région de l’Est du Cameroun plane un risque d’insécurité alimentaire. Dans son édition du 15 mars 2017 le quotidien Mutations rapporte que trois communes de cette Région ont été identifiées comme étant les plus vulnérables. Il s’agit de la commune de Bertoua 1er et de la Commune de Mandjou dans le département du Lom-et-Djerem, et de la commune de Kétté dans le département de la Kadey. Une étude faite révèle que cet état de chose est dû à la croissance démographique, l’arrivée massive des réfugiés centrafricains et des déplacés camerounais en provenance de la Région de l’Extrême-Nord. L’étude dit par exemple pour ce qui est de la commune de Bertoua 1er pour une population de 56 695 habitants, on retrouve 406 personnes dissimulées dans les familles. «Même s’il n’y a pas un site officiel des réfugiés, il y a des déplacés dans des familles d’accueil», déclare Lantin Ndongo 2ème adjoint au Maire. Le journal rapporte que depuis le début de la crise centrafricaine en 2013, la population dans les communes de Mandjou et de Kétté a triplée. On estime la population de Mandjou à 18 514 et celle de Kétté à 33 709. «Sur la situation de la sécurité alimentaire, l’on note malheureusement que «la production alimentaire reste stagnante face à cette croissance démographique», écrit le quotidien. A ça il faut ajouter que la production agricole dans les zones cibles est confrontée à de nombreuses contraintes. Dans l’optique de remédier donc à la situation, les autorités ont initié un projet de développement des filières piscicole, manioc et bananier-plantain dans les trois communes. «La délégation de l’Union européenne au Cameroun qui soutient le projet a privilégié les Régions les plus vulnérables et plus impactées par les crises qui secouent la sous-région», rapporte le quotidien.