'La retraite n’est pas une punition': un journal se moque publiquement de Niat Njifenji

Niat Au Village Niat Njifenji chez lui à Bangangté

Tue, 16 Apr 2024 Source: Le Popoli Express

«La retraite n’est pas une punition». Voila les beaux mots de ceux qui gouvernent le Cameroun depuis près de 50 ans et qui, bien que ne tenant plus sur les deux brindilles aspirent à continuer.

Depuis quelques heures, le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, se la coule douce dans son interminable ranch de Bangangté dans la région de l’Ouest. Pour le patriarche visiblement essoufflé, un comité de laudateurs a préparé toute une haie d’honneur. Des danseurs en majorité des femmes habillées du fameux pagne se trémoussaient le long du parcours qui de Tonga à Bangangté, en passant par Bantoum et Banekane, pour l’occasion, les médias d’Etat ont vite fait de parler de mobilisation spontanée alors qu’au sein des comités, se disputaient encore des enveloppes de 2000 FCFA promises. Toute cette agitation est un leurre destiné à faire croire à Etoudi que le successeur constitutionnel est adulé dans son Ndé natal. Or la réalité en est toute autre. Il sont nombreux à Bangangté, les jeunes qui assimilent l’entêtement de Niat à rester en activité à de l’égocentrisme.

Alors que même dans l’arrière pays, les septuagénaires ont deserté les champs « La retraite n’est pas une punition ». Voila les beaux mots de ceux qui gouvernent le Cameroun depuis près de 50 ans et qui, bien que ne tenant plus sur les deux brindilles aspirent à continuer.

Depuis quelques heures, le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, se la coule douce dans son interminable ranch de Bangangté dans la région de l’Ouest. Pour le patriarche visiblement essoufflé, un comité de laudateurs a préparé toute une haie d’honneur. Des danseurs en majorité des femmes habillées du fameux pagne se trémoussaient le long du parcours qui de Tonga à Bangangté, en passant par Bantoum et Banekane, pour l’occasion, les médias d’Etat ont vite fait de parler de mobilisation spontanée alors qu’au sein des comités, se disputaient encore des enveloppes de 2000 FCFA promises. Toute cette agitation est un leurre destiné à faire croire à Etoudi que le successeur constitutionnel est adulé dans son Ndé natal. Or la réalité en est toute autre. Il sont nombreux à Bangangté , les jeunes qui assimilent l’entêtement de Niat à rester en activité à de l’égocentrisme.

Alors que même dans l’arrière pays, les septuagénaires ont déserté les champs, faute d’énergie humaine à Yaoundé, trois nonagénaires écument les palais tels des mauvais esprits et tentent de dissuader la jeunesse à rester vivre leur supplice au bercail.

Source: Le Popoli Express