'Laisse le djansang': le Dr David Eboutou gravement humilié par un activiste

Eboutou Djansang David Eboutou avec la peau qui s'éclaircit

Sat, 12 Apr 2025 Source: www.camerounweb.com

David Eboutou a "ramassé la tontine" sur la toile. Sur les réseaux sociaux, le candidat indépendant à l'élection présidentielle de 2025 (avant de se raviser) est accablé d'insultes à cause de ses positions à propos aux sujets d'actualité ces derniers jours.

Après le site d'information CFOOT, c'est le tour de Nzui Manto de clasher Eboutou.

"David Eboutou laisse le djansang ! Pendant que tu t'opposes aux opposants le lait Caroclair s'oppose à ton teint. Je sais déjà que tu vas me répondre avec les gros mots sans sens ! Il y'a le cancer de la peau dehors oh je te demande de laisser le djansang pour ton bien", écrit Nzui Manto.

Rappelons qu'hier vendredi, le site d'information sportive Cfoot a publié une tribune dans laquelle le média fouette copieusement l'homme politique.



"Quand un «Docteur» se perd dans les clashs Facebook : la triste déchéance numérique de David Eboutou. Il y a des hommes qui auraient dû rester silencieux. Il y en a d’autres qui auraient dû rester à l’université, devant des étudiants, à transmettre un savoir utile. Mais David Eboutou, lui, a choisi une autre voie : celle des invectives sur Facebook, des sorties tapageuses, et de la chasse aux médias critiques. Quelle descente aux enfers ! Quelle pitié…

Premièrement, il faut dire que les propos tenus récemment par David Eboutou à l’encontre du média CFOOT sont aussi tristes qu’indignes d’un intellectuel. Accuser CFOOT d’être « une page spécialisée dans la détestation de Samuel Eto’o » frise le ridicule. En réalité, cette phrase en dit long : elle montre à quel point ce docteur autoproclamé s’est transformé en porte-flingue du président de la FECAFOOT. Son objectivité a disparu, sa rigueur aussi. Il ne reste plus qu’un militant numérique, sans mesure, sans profondeur, sans éthique.

Ensuite, oser écrire que CFOOT serait « habitué à propager des fake news » est non seulement une diffamation grave, mais surtout une projection pathétique. Parce qu’en matière de manipulations, David Eboutou n’est pas un enfant de chœur. N’est-ce pas lui qui s’est illustré il y a quelques années dans des affaires troubles, au point de perdre sa crédibilité dans les milieux intellectuels sérieux ? Il ne parle plus dans les médias traditionnels. Il s’est réfugié sur Facebook, où il joue au procureur, au juge, au bourreau, sans contradiction.

En vérité, CFOOT dérange, non pas parce que le média « déteste » Samuel Eto’o, mais parce qu’il fait un travail de veille, de critique, et de contre-pouvoir. Dans un pays où beaucoup se couchent devant les puissants, ce média ose se tenir debout. Il ose poser des questions, révéler des incohérences, démentir des illusions. Et cela ne plaît pas aux laudateurs du régime Eto’o, dont David Eboutou est devenu l’un des plus zélés défenseurs.

De surcroît, il est absurde, voire honteux, de demander à un média de s’excuser pour une information qu’il croyait fondée, dans un climat opaque où même les communiqués officiels peinent à être clairs. Mais Eboutou n’est pas là pour comprendre. Il est là pour intimider. Pour salir. Pour défendre l’indéfendable. Son rôle ? Bafouer l’éthique journalistique au nom de l’amitié ou de la fidélité. Et ce n’est pas nouveau : il suffit de suivre ses publications pour voir qu’il n’a plus rien d’un intellectuel. Il est devenu un « influenceur de palace », nourri à l’ego et aux likes.

Ironie du sort, lui qui se moquait autrefois de ceux qui « mangent à la table du roi », semble aujourd’hui très rassasié. Et s’il ne s’exprime plus dans les amphithéâtres, c’est peut-être parce que les étudiants n’en pouvaient plus de ses cours vides et de son arrogance pleine. Quelle gifle pour la pensée critique ! Quel naufrage pour un homme qui prétendait éveiller les consciences !

En conclusion, on ne peut que se désoler. La République des lettres est en deuil. Quand un « docteur » délaisse les livres pour les buzz, quand il troque l’argument pour l’insulte, quand il crache sur ceux qui osent penser autrement, alors il n’est plus un docteur. Il devient un clown triste. Et son cirque numérique ne fait rire que ceux qui n’ont jamais connu la rigueur de la pensée.

À CFOOT, il faut dire bravo. Continuez. Ne reculez pas.

Face aux intimidations, tenez bon. L’histoire finira toujours par juger ceux qui parlent trop… et pensent peu".

Source: www.camerounweb.com