Le African Community Rights Network en conclave à Douala

Terrain Litigieux Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Fri, 30 Oct 2015 Source: cameroon-tribune.cm

Le Réseau africain des droits des communautés (African Community Rights Network, ACRN) s’est réuni à Douala du 26 au 28 octobre 2015, pour plancher sur un outil spécifique qu’il a développé, l’Indice des droits fonciers des communautés africaines. Un instrument permettant d’évaluer le niveau de prise en compte desdits droits dans le système juridique, les législations et les pratiques foncières.

Les participants, venus d’une vingtaine de pays d’Afrique, ont admis que pour parler des difficultés rencontrées par les communautés dans les efforts pour faire reconnaître leurs droits, il est important de maîtriser le problème, ses causes et ses manifestations.

L’Indice susmentionné, qui a été expérimenté dans dix pays du continent, dont le Cameroun, vise notamment à : accroître la transparence foncière ; renseigner sur les systèmes des régimes fonciers des pays ; fournir aux Etats et autres acteurs des éléments de comparaison sur la question des droits des communautés ; impulser le changement, avec des arguments objectifs afin d’améliorer la gouvernance foncière dans les pays africains, etc.

Selon les organisateurs de la rencontre, face à l’augmentation de la demande mondiale pour les terres et les ressources, « il est important de sécuriser les droits des communautés, afin de les aider à garantir la sécurité alimentaire de nos pays. » Par ailleurs, ajoutent-ils, garantir des droits fonciers sécurisés « est un argument important que l’on peut vendre aux investisseurs comme élément de prévention des conflits autour de leurs investissements ».

L’ACRN est une association de 33 Ong qui aident les communautés à sécuriser les droits coutumiers et tout autre droit foncier et droit aux ressources dont elles ont besoin. Il a été créé en 2008 avec pour mission principale de sécuriser les droits forestiers dans le Bassin du Congo et les Etats forestiers d’Afrique de l’Ouest.

Source: cameroon-tribune.cm