Les militaires ne savent pas que tenir une arme. Ils participent aussi à la construction d’importants projets sociaux. La preuve, les éléments du 5è Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) viennent de construire deux salles de classe à l’école publique de Tibati, située à 3 km de Ngaoundéré, dans l’Adamaoua.
La remise officielle des clés s’est déroulée le 29 mars 2017. L’information est contenue dans les colonnes de L’Œil du Sahel paru le 31 mars. « C’est une action civilo-militaire qui consiste à rapprocher les militaires des civils. Il faut que les gens sachent que le militaire ne sait pas seulement faire la guerre. La preuve, la main d’œuvre de cet ouvrage est essentiellement militaire. Au départ, le directeur nous avait adressé une demande des tables bancs. C’est donc en répondant à leurs doléances qu’on a constaté qu’il n’y avait pas où poser des tables bancs. C’est donc après ce constat que nous avons décidé de leur construire un bâtiment de deux salles de classe », a déclaré Désiré Maïdoang, commandant du 5è BIR.
Un geste salué par les élèves de cette école créée en 2014 où les 160 pensionnaires étaient jusque-là logés dans un hangar en paille et assis à même le sol. « C’est un soulagement pour toute la communauté éducative. Ces salles de classe vont améliorer les conditions de travail des enseignants et par conséquent, la qualité de travail des élèves pour un bon résultat à la fin », a indiqué Zourmba Todou, le directeur de l’école publique de Tibati.
Parfois pointée du doigt à cause des exactions commises par des brebis galeuses, l’armée démontre à travers cet acte qu’elle joue un rôle important dans le développement socioéconomique.