« Le Cameroun a beaucoup d'atouts à faire valoir : une stabilité tellement rare dans la région ; une économie diversifiée qui, du coup, résiste mieux à la chute du cours des matières premières et du pétrole ; une population jeune, éduquée, dynamique.
Tous ces éléments sont parfois trop peu connus sur les marchés internationaux et auprès des investisseurs internationaux, pour aider à l’accélération du développement du Cameroun ».
Telle est l’aperçu de l’économie camerounaise brossé mardi face à la presse par Stéphane Fouks, conseiller en communication français de grande réputation, au sortir de l’audience que le président de la République, Paul Biya lui a accordée mardi en mi-journée pendant près d’une heure et demi.
Président exécutif de Havas Worldwide, un des plus vastes réseaux multidisciplinaires mondiaux dans les métiers de la communication, Stéphane Fouks a révélé avoir examiné avec le chef de l’Etat les actions qui pouvaient être entreprises, pour favoriser une prise de conscience des atouts du Cameroun ainsi rappelés, et faire faire passer à l’acte les investisseurs internationaux, financiers ou industriels, qui viendraient porter des projets de développement dans les domaines de l’agriculture, des matières premières et de l’industrie au Cameroun.
Plus concrètement, le communicant français a laissé entendre qu’un programme complet est en cours d’élaboration, qui permettrait d’accueillir, vers le second trimestre de l’année prochaine, les investisseurs internationaux pour leur donner à voir les succès et les projets du Cameroun en matière économique.
Habitué du palais de l’Unité, Stéphane Fouks a indiqué que sa rencontre avec le chef de l’Etat était la concrétisation de leur promesse de se revoir pour parler de communication sur le développement économique et des marchés financiers.
Il a du reste évoqué son implication dans l’organisation en 2010 à Yaoundé de la grande conférence Africa21 pour remettre l’Afrique dans l’agenda des investisseurs internationaux. Il a estimé que ceci est plus que gagné aujourd’hui, mais qu’il convient d’aller au-delà, parce que les investisseurs regardent pays par pays où investir, comment et sur quels projets.