Les fameux coaches sur la toile
Les problèmes au pays se font finalement nombreux. Très nombreux à tel point qu’on se demande ce qui se passe pour voir chaque fois les mêmes situations déplorables et choquantes. Pour certains, le constat est simple, le mal est mystique. L’activiste Zang est de ceux-là.
Il écrit sur sa plateforme interactive que « le Cameroun a un sérieux problème mystique ». Il continue en disant que « tu vois une bordelle mariée au célibat rude qui a 5 enfants avec 5 pères différents et qui se dit "coach" des couples jusqu'à donner des cours aux femmes mariées sur "comment garder un homme dans le foyer" ».
« Notre pays-là, c'est la tension. Apparemment, tout le monde se lève pour être coaches des couples au Cameroun. Même celles qui n'ont même jamais eu un semblant de proposition de fiançailles de la part d'un homme », poursuit-il.
À un observateur de lui dire : « C'est la vie, chacun trace son schéma comme il peut et espère s’en sortir, celui qui tombe tant pis. Mais ta vie doit refléter le coaching que tu donnes aux gens ».
« Et le pire c'est de voir des femmes mariées suivre ce genre de personnes. Mais qu'est-ce qui se passe même avec les Camerounais ? Que peut te conseiller une telle personne », ajoute-t-il.
À un autre citoyen de raconter une histoire : « Une femme ayant fait 50 ans de mariage paisible sera perdue comme une femme qu'on a instrumentalisée, envoûtée ou encore de l'époque ancienne. De nos jours, l'exemple c'est plus dans ce qu'on a financièrement que tout autre chose. Si ces coaches prospèrent, c'est à cause de leur avoir financier et matériel, les jeunes femmes ou filles qui les suivent au quotidien captent plus le décore et style de vie. Les pères des enfants peuvent être pauvres, mais très rarement elles orientent les filles de ce côté car elles-mêmes ont 5 enfants avec 5 hommes qui ne souffrent pas ».
« Et les femmes mariées aiment écouter des pareilles personnes », termine Zang. C’est vrai que sur la toile, il existe plusieurs "conseillères" dont la vie n’est pas meilleure que leurs "proies".
