Le constat figure dans La Nouvelle Expression (LNE) du 31 mai 2017. Le journal fait savoir qu’on assiste de plus en plus à l’usage abusif du terme « excellence ». Narcisse Ekongolo, spécialiste en relations internationales note qu’en plus des personnalités et dignitaires et tous rangs, le titre est attribué aux chefs de village.
Un simple abus de langage, précise LNE. Sur le plan national, explique la diplomate Marguerite Bekoma, seuls le Président de la République et le Ministre des Affaires Extérieures ont droit à ce titre. Traduction, ces « son excellence monsieur le Premier Ministre, son excellence monsieur le ministre, son excellence monsieur le gouverneur etc. », souvent prononcées, sont des pratiques incongrues.
A une autre échelle, le titre est appliqué aux diplomates. Et même dans ce cas, son usage ne se fait pas à tort à travers. Ainsi, il n’est pas conseillé de dire « bonjour excellence monsieur l’ambassadeur », mais bien « bonjour monsieur l’ambassadeur ». De même, on ne dira pas « bonjour excellence monsieur le Président de la République », mais plutôt « bonjour monsieur le Président la République ».
Par ailleurs, « dans l’ordre des dénominations confessionnelles, le titre ‘‘excellence’’ est employé essentiellement dans l’Eglise catholique on le donne aux archevêques et aux évêques ».