C’est un grand pas en avant dans la lutte pour un Cameroun juste, démocratique et où les droits humains sont respectés. L’élection présidentielle de 2025 n’est plus loin et il y a de quoi envisager un changement en matière de gestion du pays.
Me Christian Bomo Ntimbane veut être l’instigateur de ce mouvement de changement. L’acteur de la Société civile des réconciliateurs, candidat déclaré à l'élection présidentielle, prend le taureau par ses cornes.
Il a déjà entamé une procédure judiciaire pour rendre les chances de tous les candidats équitables à la prochaine bataille électorale. Et l’avocat au barreau de Paris est porteur de bonne nouvelle.
« Audience du Conseil constitutionnel du mardi 1er août 2023
Chers compatriotes,
Suite aux demandes récurrentes portant sur l'effectivité de la tenue de l'audience du Conseil constitutionnel relativement aux deux (02) recours que j'ai introduits le 21 juillet 2023, je vous confirme que cette audience se tiendra effectivement ce mardi, c’est-à-dire demain le 1er août 2023 à 11 heures au palais des congrès de Yaoundé.
À titre de rappel, le premier recours demande au Conseil constitutionnel de constater que le processus électoral au Cameroun n'est pas géré par Elecam.
Et par conséquent le fichier électoral en vigueur et qui servira à l'élection présidentielle de 2025 ou avant est juridiquement nul et faussé.
Car il est l'œuvre des commissions électorales mixtes contrôlées par les agents de l'administration. D'où la demande in fine de la Constitution du fichier électoral par un organe électoral indépendant.
Le deuxième recours vise la suspension de la condition de résidence continue de 12 mois consécutifs sur le territoire national imposée aux camerounais de la diaspora qui veulent se présenter à l'élection présidentielle ».