Le gouvernement Camerounais à travers le ministère des transports (Mintrans) se frotte les mains et se bombe le torse après la publication ce mardi 4 août 2015 du récent rapport de la Banque mondiale (Bm) sur la sécurité routière dans le monde.
Dans le chapitre consacré au Cameroun pour la période 2008-2014, l’institution de Bretton woods annonce qu’en 2014 par exemple, le nombre de personnes ayant perdu leurs vies sur les différents axes routiers du pays a baissé de l’ordre de 31%.
L’information a été révélée par des experts de la Bm ce mardi 4 août au cours d’une réunion d’évaluation tenue au ministère des transports (Mintrans) en présence de son chef de département, le Prof. Robert Nkili.
Précisément, le rapport 2008-2014 de la Banque mondiale sur la sécurité routière au Cameroun indique que le nombre d’accidents de la circulation est de 2 460 à 2 330, tandis que celui des personnes tuées de 935 à 790 après un pic de 2011 où le Cameroun avait enregistré 1 139 décès sur les axes routiers.
Ce bond considéré comme prodigieux par les autorités, est de nature à satisfaire amplement le ministre des transports, le Pr Robert Nkili pour qui « c’est la banque mondiale qui vient nous annoncer que le taux de mortalité sur nos routes à diminué. 31%.
Selon des informations de la Banque mondiale, le Cameroun est en train de devenir un exemple en Afrique. C’est pour cette raison que la Banque mondiale souhaite que le Cameroun prenne part aux travaux prévus au mois de novembre prochain à Brasilia ».
Au demeurant, au-delà de l’utilité du rapport de la Banque mondiale qui permet aux autorités de se féliciter des avancées accomplies, ce document statistique de la plus haute importance devra également permettre au gouvernement d’évaluer les faiblesses du système, à l’instar de la prise en charge des accidentés ou la question de la logistique des formations sanitaires pour gérer les urgences nées des accidents de la circulation.
« Nous faire plus d’effort dans l’aménagement et la préservation des routes. Il y a aussi le comportement des usagers que nous devons également prendre en compte, car 80% des causes des accidents de la circulation sont humaines. Enfin il faut voir l’aspect des recherche de données afin que l’on puisse prendre de bonnes décisions », a indiqué au micro de la Crtv Peter Tanifor, le représentant du groupe de la Banque mondiale au Cameroun, non sans décrier la prise en charge des accidentés qui constitue le ventre mou des stratégies de sécurité routière.
Sur ce point, le diplomate onusien pense que « c’est un secteur qui a besoin d’une attention particulière parce que à ce jour, il est difficile de savoir avec exactitude ce qui s’est passé après un accident. Hors les recherches ont montrée personnes meurent à ce stade ».
D’autre part, le rapport qui recense un total de 120 000 kilomètres de route sur l’étendue du territoire national dont seulement 5 600 bitumés, classe le Cameroun en matière de sécurité routière à la 25ème place sur 53 états africains pris en compte pour le continent noir.
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