Des mauvaises nouvelles annoncées
La nation camerounaise est en ébullition après le départ de Paul Biya, avec des signes alarmants de divisions profondes et de tribalisme émergeant au grand jour.
Après 41 ans de règne sans partage, le pays se retrouve confronté à un niveau inédit de haine et de tribalisme. Des chefs traditionnels Ekang ont orchestré un simulacre de décès et des funérailles pour le président Maurice Kamto, une manœuvre qui franchit une ligne dangereuse dans le paysage politique.
La question qui brûle toutes les lèvres : Quel message les chefs Ekang cherchent-ils à transmettre par cette mise en scène macabre ? Pourquoi Maurice Kamto suscite-t-il une telle crainte ?
Les observateurs politiques s'accordent à dire que Kamto incarne actuellement la principale alternative populaire pour l'alternance au Cameroun. Cependant, les chefs Ekang, par cette action controversée, semblent déterminés à préserver leurs privilèges au détriment de l'unité nationale.
Cette démarche soulève des interrogations profondes sur le tribalisme latent et la volonté de certains groupes de perpétuer leur emprise sur le pouvoir, même au détriment de l'harmonie nationale.
Cependant, cette manœuvre n'est pas passée inaperçue. Les citoyens, en particulier dans la région septentrionale, observent attentivement cette situation. Les divisions ethniques et les manœuvres politiques ne peuvent plus être tolérées au détriment de l'intégrité du Cameroun.
Abou Ali, le fils du désert, exprime une inquiétude partagée par de nombreux citoyens, soulignant que le jeu dangereux du tribalisme risque de mener le pays vers une implosion politique.
À l'aube de cette nouvelle ère post-Biya, la stabilité du Cameroun repose sur la capacité de la nation à surmonter les divisions, à promouvoir l'unité et à embrasser une vision commune pour l'avenir.
